Sur le plan régional, Madagasikara intègre la Troïka de la SADC ! Madagasikara réussit à placer son pion à la Commission de l’océan Indien ! Le candidat soumis par Madagasikara au poste de Président de la commission de l’Unité africaine est en bonne position ! Sur le plan international, la Grande île commence à retrouver sa place dans le concert des Nations.
La Grande île assurera le relais de la présidence tournante de la SADC (South African Development Community) en 2025. Une structure sous-régionale comprenant les pays de l’Afrique australe dont la vocation consiste à développer les liens de fraternité surtout l’essor économique entre les pays membres. A ce titre, le pays devient membre de fait de la Troïka autrement fait partie des trois Chefs d’Etat à la tête de la SADC. En effet, en 2025 Madagasikara accueillera le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays de la SADC. A partir de cela, Madagasikara, en l’occurrence le Chef de l’Etat malagasy, aura la lourde tâche de diriger la Communauté australe. C’est une victoire diplomatique conduite avec brio par notre ministre des Affaires étrangères Rafaravavitafika Rasata. Une grande première dans le cadre de nos relations avec la SADC. Rappel. Madagasikara fut à un moment de son histoire objet de grand souci de la SADC en 2009. Joaquim Chissano, l’ancien Président de Mozambique, fut mandaté par la SADC pour mener la médiation lors de la crise politique issue des mouvements populaires pour déloger le Chef de l’Etat Ravalomanana en 2009. Maintenant, c’est au tour de Madagasikara de prendre les rênes de la Communauté australe.
Edgar Razafindravahy, ministre de l’Industrie et du Commerce, a réussi son coup de poker. Il a gagné son pari de devenir le secrétaire général de la Commission des îles de l’océan Indien. Un poste clé et une promotion pour celui qui a fait briller Madagasikara dans le processus de l’industrialisation et commerce. Grâce à son interaction, le commerce de la vanille a connu une nette amélioration.
Madagasikara se trouve en bonne position pour ravir le poste de Président de la commission de l’unité africaine, l’Organe exécutif de l’UA avec rang de chef de Gouvernement. Au cas où …, ce serait une belle promotion pour Randriamandrato Richard, l’ancien ministre des Finances et celui des Affaires étrangères, le candidat malagasy à ce prestigieux poste.
A l’international, grâce à une politique diplomatique offensive multidirectionnelle menée par le MAE Rafaravavitafika Rasata, on assiste actuellement à des réchauffements des relations économiques et commerciales avec des partenaires stratégiques tels la Corée du Sud, l’Indonésie, l’Inde, la Chine et d’autres. En fait, Madagasikara vise à consolider les relations de coopération avec des pays phares du Sud sinon les pays émergents asiatiques et du Sud. En outre, le Chef de l’Etat ne cesse d’améliorer son audience. Invité de marque par ici ! Invité d’honneur par là ! Rajoelina réussit à convaincre les amis et partenaires afin de pouvoir rattraper les retards du passé.
Justement, l’essentiel consiste à améliorer les conditions de vie des malagasy. Inutile de marquer des points ici et là sans pouvoir relancer le pays. Il faut à tout prix gagner la bataille contre la misère qui, au fait, prend au piège les Malagasy dans son ensemble. En somme, c’est le plus important.
Ndrianaivo
C’est officiel ! La nouvelle équipe gouvernementale sera dévoilée ce jour et ce, conformément à la déclaration du Président Andry Rajoelina, la semaine dernière. Interrogé par les journalistes, en marge de la cérémonie de prestation de serment du nouveau directeur général du BIANCO à la Cour Suprême Anosy, le Chef de l’Etat avait assuré que la formation du Gouvernement ne dépassera pas la fin de cette semaine. D’après une annonce faite par la Présidence de la République de Madagascar, hier, la cérémonie de proclamation officielle des nouveaux membres du Gouvernement Ntsay se fera cet après – midi au Palais d’Etat d’Iavoloha.
Il aura donc fallu un peu plus d’un mois de concertation entre les deux chefs de l’Exécutif pour effectuer l’évaluation des ministres sortants et procéder au « casting » des nouveaux titulaires de portefeuilles ministériels. Les ministres démissionnaires depuis le 10 juillet dernier ont donc assuré les affaires courantes pendant cinq semaines. Qui parmi les membres de l’ancienne équipe gouvernementale seront reconduits ? La longue période d’attente après la démission du Gouvernement suivie de la reconduction du Premier ministre, Christian Ntsay, a laissé libre cours à toutes les conjectures.
Des grands changements en perspective
Selon des sources bien informées, le Gouvernement fera l’objet d’un remaniement presque total puisqu’au moins la moitié des ministres seront remplacés. Cela inclut les postes vacants laissés par les ex – ministres élus députés qui devront être comblés à l’exemple du ministère de la Communication et de la Culture, le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Population, le ministère de la Jeunesse et des Sports, le ministre de l’Intérieur, le ministère de l’Enseignement technique et la Formation professionnelle ainsi que le ministère de l’Enseignement supérieur. A cela s’ajoutera la nomination des secrétaires d’Etat annoncée par le Président au début de cette année.
Lors de l’annonce de la reconduction du locataire de Mahazoarivo, le Président Andry Rajoelina avait déjà annoncé qu’il allait prendre son temps dans la sélection des nouveaux ministres. Selon la Constitution, le Chef de l’Etat nomme les membres du Gouvernement sur proposition du Premier ministre. Attendue depuis plusieurs semaines, la composition du nouveau Gouvernement apparaît comme déterminante pour la continuité des projets de développement durant ce second mandat du Président Andry Rajoelina. En effet, la mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat qui reflète la vision du Chef de l’Etat dépendra de cette nouvelle équipe.
Sandra R.
Et jamais deux sans trois. Comme depuis l’élection présidentielle de 2018, l’impression des bulletins uniques à utiliser le jour du vote sera de nouveau effectuée à l’étranger. Soava Andriamarotafika, le rapporteur général de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a expliqué que plusieurs appels d'offres ont été lancés pour sélectionner le prestataire, national ou international, qui se chargera de l’impression des bulletins uniques. Finalement, c’est vers l’Afrique du Sud que le choix s'est porté, malgré des contacts préalables avec des imprimeurs locaux. La raison principale évoquée est la fiabilité et la rapidité accrue des sociétés d'impression sud-africaines, offrant ainsi une garantie de respect des délais électoraux serrés. Le fait est que tout de même si des maisons d’imprimerie nationales ont été contactées, c’est qu’elles sont capables de produire le même résultat qu’en Afrique du Sud. En effet, en tant que documents sensibles, la qualité du bulletin unique revêt une importance capitale dans la transparence et le déroulement démocratique du scrutin, minimisant ainsi les risques de fraudes.
Financement de l’opération par les ressources propres de l'Etat
Contrairement aux élections précédentes où les coûts étaient souvent couverts par des bailleurs de fonds, la CENI a confirmé que le financement des élections municipales proviendrait exclusivement du budget de l'Etat. Selon Soava Andriamarotafika, « Le budget de la CENI provient exclusivement des subventions de l’Etat. Cela n’empêche pas des collaborations avec les PTF comme d’habitude. En attendant, les fonds alloués par l’Etat commencent déjà à être mobilisés». Avec un budget estimé à cinquante-deux milliards d'ariary, la CENI a ainsi déjà commencé à mobiliser les fonds pour divers achats de matériels électoraux et la formation des membres des Organes de supervision des élections (OVEC).
Nikki Razaf
Modérée. La qualité de l’air dans la Capitale s’améliore, par rapport à la semaine du 5 au 18 août. Les conditions météorologiques seraient favorables à l’accumulation des polluants au niveau du sol. Les petites averses et les vents ont contribué à cette amélioration. Selon le bulletin de surveillance de la qualité de l’air à Antananarivo du Service des recherches hydrologiques du ministère des Transports et de la Météorologie, les concentrations en particules fines PM2.5 sont inférieures ou égales au seuil recommandé par l’OMS contre trois à quatre fois supérieures, la semaine précédente. Concernant les conditions météorologiques dans les trois prochains jours, une hausse de température est prévue jusqu'en fin de semaine. Les températures minimales varient entre 9 et 19 °C dans les Régions Analamanga et Vakinankaratra, pour cette journée tandis que les maximales avoisinent les 21 et 35° C. Pour vendredi et samedi, elles sont entre 6 à 16°C et les maximales sont de 23 à 36°C. Des petites averses continuent dans les Régions Atsinanana et Analanjirofo.
Une perturbation en mer
Les conditions météorologiques en mer seront perturbées en raison de vagues présentes dans le Sud-Est, Centre-Est et Nord-Est de l'île. Elles touchent ainsi la partie Sud, Sud-ouest et Sud-Est à partir de vendredi. La mer sera forte, voire très forte. Par conséquent, la hauteur des vagues atteindra jusqu'à 4 ou 5 mètres. A partir de vendredi, entre Morombe et Taolagnaro, elle s'étendra progressivement vers les côtes Centre-Ouest, Sud-Est et Centre-Est jusqu’au 26 août 2024. Un avertissement “ Alerte rouge” est lancé dans la région de Toamasina jusqu'à Bobaomby, une “Vigilance jaune” entre Morombe et Taolagnaro tandis qu’un avertissement “ Vigilance verte” entre Besalampy à Morombe et de Taolagnaro à Toamasina.
Anatra R.
Un endroit où les jeunes peuvent jouir de formations et conseils pour créer ou trouver des emplois. Le centre “QG an Tanora” est opérationnel à Anosizato, grâce au partenariat entre l’Observatoire de la Jeunesse et l’OIT via le projet “Pro Agro Youth”. Ce centre cible notamment les jeunes ruraux résidant dans les périphéries d’Antananarivo. Il propose une multitude de programmes qui leur est destinée dont la formation sur les techniques de recherche d’emploi, le club de langues ou encore le réseautage en collaboration avec les professionnels, à en croire Lanto Ratsida, secrétaire exécutif de l’Observatoire de la jeunesse. “Dans ce sens, les jeunes n’auront plus à se plaindre d’être recalés dans chaque offre d’emploi, faute d’expériences. Outre l’orientation qu’on donne aux jeunes, nous menons également des plaidoyers auprès des entrepreneurs et accompagnons les entreprises à accepter les débutants et les former”, précise notre interlocuteur.
Aurora Faranantenaina Minoarisoa fait partie des jeunes qui ont bénéficié d’une première vague de formation auprès du “QG an Tanora”. “ J’ai suivi environ 3 mois de formation auprès du centre. En plus des techniques d’entretien et de recherche d’emploi, l’on nous a également formés sur le GALS, focalisé sur le plan d’avenir professionnel. Tous mes acquis durant la formation m’ont beaucoup aidée à avancer et à trouver un travail décent, quelques mois après”, nous confie la jeune femme âgée de 20 ans. Comme elle, les jeunes formés sont actuellement sur la bonne voie, que ce soit en termes de recrutement ou de création d’emplois.
La mise en place du centre fait suite à la promotion de travail décent pour les jeunes ruraux, dans le cadre du projet “Pro Agro Youth” de l’OIT. Depuis la mise en œuvre dudit projet, sur un financement de la FIDA, en janvier 2023, 1146 jeunes issus de 5 régions ont pu être formés. 974 d’entre eux ont pu intégrer le monde professionnel, en étant stagiaires, contractuels ou salariés, d’après Sylviane Vololoniaina, chargée de projet. D’autres ont créé leurs propres business. Si ledit projet s’est focalisé sur l’agroalimentaire au début, il s’est étendu dans d’autres domaines pour toucher le maximum de jeunes ruraux. Il a collaboré avec 2 centres d’incubation, à savoir le SEFAFI Vohipeno et le FIFAMANOR Antsirabe. Au début, l’Observatoire de la jeunesse s’est chargé de la recherche d’emploi pour les jeunes ruraux formés. Mais il dispose désormais d’un volet entrepreneuriat...
P.R.
Le président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Francis Rabarijohn, a récemment rencontré Kodjovi Mawulikplimi Eklou, le nouveau représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar. Cette rencontre a été l'occasion de discuter de l'environnement des affaires dans le pays et des perspectives d'évolution, avec un accent particulier sur le rôle crucial du secteur privé dans le développement socio-économique de la Grande île. Les échanges ont notamment porté sur les deux programmes du FMI actuellement en cours : la Facilité élargie de crédit (FEC) et le Fonds de résilience et de durabilité (FRD). Ces programmes, mis en place depuis le 21 juin, visent à soutenir le développement économique du pays en renforçant la résilience de ses infrastructures et assurant une stabilité économique durable. Ils s'inscrivent dans une politique plus large de l'État qui cherche à promouvoir la croissance économique, la création d'emplois et la stabilité des prix, tout en réformant les institutions nationales pour mieux répondre aux défis économiques actuels. Francis Rabarijohn a souligné l'importance d'une participation active du secteur privé dans les discussions techniques entre l'État et le FMI. Il a insisté sur le fait que les décisions prises dans le cadre de ces programmes auront des répercussions directes et indirectes sur les entreprises locales.
Consultation du privé
Ainsi, il est essentiel que le secteur privé soit consulté et impliqué tout au long du processus pour s'assurer que les mesures adoptées reflètent également ses intérêts et ses besoins. De son côté, le représentant a reconnu l'importance d'un dialogue continu avec le secteur privé. Il a exprimé son engagement à maintenir une communication régulière et transparente avec le GEM pour assurer que les programmes du FMI soient alignés avec les objectifs de développement du pays et bénéficient à l'ensemble de l'économie. La réunion s'est conclue par un accord entre les deux parties pour organiser des rencontres régulières. Cette dynamique de dialogue et de concertation est cruciale pour maintenir la confiance et assurer une mise en œuvre efficace des programmes en cours. En outre, le FMI a réitéré son soutien aux efforts de Madagascar pour améliorer son environnement d'affaires et renforcer sa compétitivité économique, en particulier dans des secteurs clés comme l'énergie, l'agriculture et l'éducation qui sont essentiels pour le développement à long terme du pays. Les deux programmes du FMI jouent un rôle central dans la stratégie économique de Madagascar, en fournissant des financements et une expertise technique pour aider le pays à surmonter ses défis économiques et bâtir une économie plus résiliente et durable. Leur succès dépendra en grande partie de la capacité du Gouvernement à collaborer étroitement avec tous les acteurs économiques, y compris le secteur privé, pour atteindre les objectifs fixés.
Le Festival Angaredona, orchestré par le célèbre valihiste Rajery et Mbola Talenta Production, est à sa 18e édition cette année. Un événement populaire qui s'annonce toujours riche en découvertes culturelles. Et ce, prévu du 21 au 22 septembre au grand espace du Naturia Palm situé à Antanambao RN3. Depuis sa création, l'objectif du festival a toujours été clair : promouvoir et valoriser la diversité culturelle, les échanges et la richesse du patrimoine malagasy. Avec l'appui de l'association Takalo Tsara, cette nouvelle édition proposera une programmation artistique de haut niveau, mettant en lumière des artistes de renom ainsi que de jeunes talents prometteurs. Bien plus qu'un simple festival musical, Angaredona s'établit comme un véritable écosystème culturel. Il offre une plateforme aux jeunes et habitants de la ville, permettant d'utiliser la musique comme vecteur social pour sensibiliser à la valorisation et la préservation de la culture malagasy face à la mondialisation. Rajery, le fondateur et directeur du festival, souligne que l'événement a pour but de revitaliser et de valoriser le patrimoine culturel malagasy tout en servant de levier pour des initiatives en matière de droits de l'homme, d'environnement et de développement durable. Cette édition promet une riche diversité musicale, allant du folk malagasy aux styles traditionnels modernisés. Pour le moment, les organisateurs n'ont pas encore révélé les artistes qui seront présents au festival. Cependant, ce qui est certain, c'est qu'ils préparent une programmation variée qui va plaire à tous. Le Festival Angaredona s'affirme donc comme un rendez-vous incontournable, alliant musique, culture et engagement sociétal, dans une atmosphère festive qui met l'accent sur la richesse du patrimoine malagasy. Comme le chanteur et valihiste Rajery a confirmé : “L’objectif initial du festival, celui de revitaliser, de préserver, de valoriser la diversité et la richesse du patrimoine culturel malagasy”
Si.R