Neuf mois après l’assassinat de Narindraniaina Ranivoarivony, alias Rasazy Narindra, maire de Mangataboahangy dans le District d’Ambatofinandrahana, la Cour criminelle ordinaire d’Anosy a rendu son verdict, hier. La salle d’audience, archicomble, a vu affluer des habitants venus en nombre de la région natale de la défunte, témoignant de l’émotion encore vive autour de cette affaire.
Dès 10 heures du matin, le procès s’est ouvert dans une ambiance à la fois tendue et chargée d’attente. Dix-huit prévenus étaient appelés à la barre, dont le propre frère de la victime et deux femmes. Tous ont plaidé non coupables. Les débats, menés d’un rythme soutenu, ont duré jusqu’en fin d’après-midi, avant que le président de la Cour et ses assesseurs ne se retirent à deux reprises pour délibérer.
« Je tiens à rassurer les adhérents, notamment les pensionnés, que la réserve de la CNaPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) est actuellement stable et ce bien avant le mois de septembre 2025, après une dizaine d’années d’instabilité... Nous avons même un défi d’augmenter la pension de retraite et les allocations familiales pour bientôt ! ». Vimbina Rahaingonjatovo, directeur général (DG) de la Caisse, s’est exprimé ainsi face à la presse, hier à Ampefiloha. Après des semaines de rumeurs sur le décaissement illégal des fonds de la CNaPS, notamment sur les réseaux sociaux, et un démenti officiel de ladite entité, son premier responsable a finalement apporté en personne sa version des faits.
Ensemble, construisons un pays plus résilient face au climat. La Grande île est vulnérable face au changement climatique. A chaque saison de pluies, la partie Nord est plongée dans l’inondation tandis que le Sud est souvent menacé par la sécheresse.
Ce phénomène impacte la vie quotidienne de la population, mais également les domaines liés aux conditions météorologiques dont la santé, l'agriculture, l'élevage, la sécurité sociale.
Pour mieux se préparer, la Direction générale de la météorologie avec l’appui technique du Programme alimentaire mondial (PAM), a organisé un forum national sur les perspectives climatiques de Madagascar de la prochaine saison chaude et humide (NCOF). Il s’est tenu hier au Carlton Anosy. Les perspectives climatiques concernent les tendances générales des précipitations, des températures, de l’activité cyclonique à Madagascar ainsi que l’évaluation des risques pour la prochaine saison chaude et humide au niveau national.
Refondation ! Terme magique, subjectif ou objectif, absolu ou relatif bref principe de base de départ. Avec ce régime, on ne jure que par « refondation » ! Pour avoir la bonne grâce des tenants du pouvoir en place, il faudra avoir le soin ou le tact de composer dans tout ce qu’on parle, dans tout ce qu’on entreprend avec le mot de passe, le sésame « refondation » et ce pour que la porte s’ouvre devant soi.
Durant la Première République, pour être en bonne odeur de sainteté avec les tenants du régime, il fallait avoir entre les mains la carte magique portant le libellé « PSD ». Pendant tout le long de la Deuxième République, il fallait détenir sans faute le badge faisant foi de laissez-passer ayant le nom « Tolompiavotana » ou « Fanjakan’ny madinika ». Termes qu’il faut à tout moment citer.
Le comité monétaire de Banky Foiben’i Madagasikara (BFM) a annoncé le 4 novembre 2025 le maintien de son taux directeur à 12%. Cette décision s’inscrit dans un contexte mondial marqué par une croissance modérée, estimée à environ 3,2% pour l’ensemble de l’année, contre 3,3% en 2024, et une inflation qui poursuit sa lente décrue dans la plupart des économies avancées. Au plan national, l’activité économique s’est repliée au troisième trimestre 2025 et les résultats des enquêtes de conjoncture indiquent que les événements politiques intervenus en septembre et octobre ont pesé sur la confiance des agents économiques. Dans ce cadre, la BFM a précisé vouloir observer les effets des mesures d’assouplissement mises en œuvre en octobre pour les dépôts bancaires avant d’envisager un ajustement du cadre monétaire.
Les artistes malagasy ont une nouvelle chance de se faire connaître sur la scène internationale. Le Marché des Musiques de l’océan Indien (IOMMa) ouvre les candidatures pour sa prochaine édition, qui se tiendra du 2 au 4 juin 2026 à Saint-Pierre, sur l’île de La Réunion. Véritable carrefour culturel et professionnel, cet événement annuel s’est affirmé comme un rendez-vous incontournable pour les musiciens, groupes et créateurs sonores de la région, désireux d’établir des liens avec les professionnels du secteur musical venus des quatre coins du globe. Depuis sa création, l’IOMMa s’est positionné comme un vecteur de promotion pour les talents locaux, offrant une plateforme internationale à la scène musicale de l’océan Indien.
Le Conseil des ministres tenu hier a procédé aux premières abrogations de hauts responsables dans plusieurs administrations. Une « pluie d’abrogations » s’est ainsi abattue dans deux départements en particulier, au ministère de l’Economie et des Finances, et au ministère de l’Education nationale, deux institutions clés de l’appareil public. Au ministère des Finances, c’est une véritable remise à plat de la haute hiérarchie qui a été décidée. Ont été abrogés les décrets de nomination du secrétaire général Andry Ramanampanoharana, du directeur général des Douanes Lainkana Zafivanona, du directeur général des Impôts Germain, du directeur général du Trésor public Andry Nirina Rajaofetra, du directeur de la Cellule de coordination des projets de relance économique et d’actions sociales (CCPREAS), ainsi que du directeur des affaires administratives et financières.
Une rencontre prometteuse s'est tenue récemment entre le Premier ministre, chef du Gouvernement malagasy, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, et l'ambassadeur de l'Union européenne, Roland Kobia. Au cœur des échanges a été l'évolution de la situation à Madagascar et, fait marquant, la perspective d'un dégel de certains financements européens précédemment suspendus. L'UE a clairement manifesté son intention de lever des blocages financiers qui pesaient sur plusieurs programmes depuis plusieurs années. Cette décision, saluée par la Primature, témoigne d'une nouvelle dynamique et d'une confiance renouvelée. L'Union européenne s'est également engagée à soutenir activement les efforts du Gouvernement malagasy dans des domaines cruciaux tels que l'amélioration de la gouvernance financière, la dynamisation du développement économique et l'avancement du progrès social à travers le pays.