Publié dans Politique

Elections législatives et communales - Des critères pour les candidats TGV

Publié le lundi, 22 janvier 2024


Lors d'une conférence de presse marquante en son bureau à Ambohidahy, Hery Rasoamaromaka, fraîchement revenu au poste de gouverneur de la Région Analamanga, a partagé les orientations  du parti Tanora malaGasy Vonona (TGV) en préparation des prochaines échéances électorales. Le secrétaire national du TGV a débuté en annonçant qu'aucun candidat n'a encore été formellement investi par le parti pour les législatives et les communales. Il poursuit en évoquant une sélection rigoureuse basée sur des critères stricts, ajoutant que le bureau politique jouerait un rôle essentiel dans le processus de prise de décision. « Aucun candidat ne peut encore se prévaloir d'avoir été investi par le parti », a-t-il déclaré. Cependant, le numéro ‘‘un’’ du gouvernorat d’affirmer que le TGV aura des candidats à toutes les élections notamment un candidat à la Mairie d'Antananarivo.
Rasoamaromaka martèle que la sélection sera rude. En effet, il a rappelé l'élection de 2018 où certains candidats pro-Rajoelina ont déçu, insinuant que leurs partisans avaient été trompés sur le choix des candidats. « En 2018, nous avons sans doute été trompés sur le choix de certains candidats (...) Cette fois-ci, les Orange ne feront pas la même erreur car plusieurs yeux scruteront le profil des potentiels candidats », a-t-il affirmé. Et de poursuivre en indiquant que "Les candidats présentés par les pro-Rajoelina seront des candidats méritants ». L'ambition, dit-il, est d'obtenir une majorité écrasante lors des élections. « L'objectif est de glaner 120 sièges de députés », indique-t-il parlant notamment des législatives. 151 sièges seront à pourvoir au sein de l'Assemblée nationale de Madagascar. L'Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina, plateforme politique soutenant le président en place, a glané 81 sièges lors des précédentes législatives.
Faisant allusion au processus de sélection en cours, Rasoamaromaka a assuré que "Aucun candidat ne sera parachuté d'en haut » et que les candidats retenus seront issus de la base. « La sélection est déjà en cours », a-t-il dit. Durant la rencontre avec la presse, il a appelé ceux qui espèrent être des candidats maires ou députés sous la bannière Orange d'Andry Rajoelina, à mettre en avant leurs projets de société et leurs visions, à mettre en avant leurs atouts et à ne pas verser dans la critique subversive envers les adversaires. Il laisse entendre que c'est en privilégiant la critique que les candidats de l'Opposition ont creusé leur tombeau, lors de l'élection présidentielle de novembre dernier. Rasoamaromaka a d'ailleurs souligné son étonnement face à la décision des partis d'Opposition de présenter des candidats aux prochaines consultations électorales, alors que ceux-ci avaient choisi le boycott lors de la présidentielle. Et lui de louer ainsi leur choix de ne plus refuser de participer au processus démocratique. Sur un ton taquin, il a plaisanté sur l'idée qu'un boycott aurait pourtant facilité les projets de développement du pouvoir actuel…
L.A.

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Editorial

  • Choix tactique et stratégique
    On est en guerre ! L’option à considérer s’avère délicate. La décision est cruciale. Il exige d’un chef de guerre un réflexe alliant le tact et la maîtrise de la stratégie. La mise en place à l’Assemblée nationale d’une configuration vouée à la cause du régime Orange actée, il va falloir accéder à l’étape suivante à savoir la nomination du Premier ministre, chef du Gouvernement. Une phase délicate et cruciale à laquelle le Chef de l’Etat ne prend pas à la légère. Si le Président de la République est l’homme numéro un de la Nation et de l’Etat, le Premier ministre l’homme-clé du bon fonctionnement de l’administration, de l’Etat.

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