Publié dans Politique

Actu-brèves

Publié le mardi, 16 juillet 2024

La 2e section du Boulevard Ratsimilaho achevée d’ici la fin de la semaine. Les travaux de reconstruction du « Boulevard Ratsimilaho » de Toamasina progressent de manière significative. La deuxième partie de cette voie emblématique, longue de 1,6 km reliant Miou Miou et le lycée Jacques Rabemananjara, sera finalisée cette semaine. Le financement interne du Gouvernement a été essentiel pour la réalisation de l'ensemble des travaux. La finalisation de la couverture de cette section de route est prévue pour le mercredi 17 juillet. Une fois cette étape achevée, la signalisation routière, incluant le marquage au sol, sera mise en place pour assurer la sécurité des usagers. Les bordures de route et les trottoirs ont été entièrement aménagés, offrant ainsi un cadre urbain plus sécurisé et fonctionnel pour les piétons. Actuellement, l'entreprise SMATP se prépare activement à installer des lampadaires le long de la route, améliorant ainsi l'éclairage public et la visibilité nocturne pour une circulation plus sûre et confortable. Rappelons que la première partie du Boulevard Ratsimilaho a été officiellement inaugurée le samedi 15 juin 2024 par le Président de la République, Andry Rajoelina. Cette section initiale, s'étendant sur 1,8 km entre l'Hôpital Général et le lycée Jacques Rabemananjara, a été construite en respectant scrupuleusement les normes de construction pour garantir sa résistance aux conditions climatiques extrêmes, comme les typhons. Après 38 ans de coupure due aux passages répétés des typhons depuis 1986, l'ouverture du Boulevard Ratsimilaho à la circulation représente un soulagement pour les habitants de Toamasina.


Deux Malgaches brillent au Parlement francophone des jeunes. Lors de la 10ème édition du Parlement francophone des jeunes (PFJ) qui s'est tenue à Montréal, Lalaina Amaralda Imitsinjolavitra  et Jaspierre Toavina John Solofohanitra se sont distingués par leur élection à des postes clés au sein des commissions du Parlement. Le premier, Lalaina, a été élue vice-présidente de la Commission de l'Education, de la Culture et de la Communication, un poste qui lui confère un rôle crucial dans la coordination des discussions et des décisions au sein de cette commission. Sa nomination témoigne de sa compétence et de son engagement envers les domaines de l'éducation, de la culture et de la communication. Toavina a, quant à lui, été élu rapporteur de la Commission des affaires parlementaires. En tant que rapporteur, il aura la responsabilité de rédiger des comptes rendus et des rapports sur les débats et les décisions pris au sein de sa commission. Ils ont brillamment représenté Madagascar parmi plus de 80 jeunes francophones venant du monde entier. Ils ont été répartis en 4 commissions thématiques pour discuter de sujets variés. Leur élection à des postes clés démontre la reconnaissance de leur expertise et de leur capacité à contribuer de manière significative aux débats et aux travaux du PFJ.


Un gérant provisoire pour les infrastructures de la Place Miami. Le secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’habitat (SENVH) a récemment annoncé la mise en place d'une structure provisoire pour la gestion des infrastructures liées à la célèbre Place Miami. Cette initiative vise à garantir le bon fonctionnement des installations et des services offerts aux visiteurs. Malgré l'absence de révélation du nom du gérant provisoire, les chiffres communiqués par le secrétariat d'Etat révèlent une augmentation significative du nombre de visiteurs. En effet, pas moins de 91 250 personnes ont été enregistrées sur le site du Miami Park, où le billet d'entrée est fixé à  500 ariary. Les recettes générées par ces visites contribueront à maintenir et entretenir le parc. Les villages kiosques, abritant des stands de vente, ainsi que l'esplanade avec sa fontaine à jet d’eau, attirent également un grand nombre de visiteurs quotidiennement, sans besoin d'acquérir un ticket d'entrée. Le SENVH souligne l'importance de la préservation de la Place Miami, tant sur le plan esthétique que qualitatif, et invite les visiteurs ainsi que les responsables à prendre soin des infrastructures et à respecter les mesures de conservation des biens publics. Cette initiative vise à assurer la durabilité et la qualité des infrastructures de la Place Miami, tout en offrant une expérience agréable et enrichissante aux visiteurs.

La voie aérienne cruciale dans la lutte contre les essaims de criquets. Dans la bataille contre les invasions acridiennes, le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage a procédé au traitement d'une superficie de 1500 hectares par voie aérienne et de 150 hectares par voie terrestre entre le 6 et le 11 juillet 2024. En effet, devant l’urgence, un hélicoptère, prêté par l’armée, est mobilisé par le MINAE pour traiter une étendue de 6000 hectares sur une période de 15 à 20 jours, notamment dans des zones difficiles d'accès par voie terrestre. Cette opération aérienne concentre ses efforts sur les Régions de Menabe et d'Amoron'i Mania. Environ 6000 litres de pesticide seront utilisés pour cette campagne, soutenue financièrement par le programme DEFIS. Jusqu'à présent, plus de 30 000 hectares ont été traités dans le cadre de cette lutte antiacridienne. Cependant, malgré ces efforts, des essaims persistent dans plusieurs Régions, notamment Menabe, Haute- Matsiatra, Amoron'i Mania, Atsimo- Andrefana et Ihorombe, selon les informations fournies par le MINAE. La voie aérienne se révèle être un outil crucial dans la lutte contre les invasions acridiennes, permettant d'atteindre des zones inaccessibles par voie terrestre et de traiter efficacement les Régions touchées par ces ravageurs. Les efforts continus des autorités visent à endiguer cette menace et à protéger les cultures contre ces invasions dévastatrices.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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