D’après les estimations émises en coulisses par les expérimentés en gestion sportive, un budget de 2 milliards d’Ar et quelques poussières de millions s’avère nécessaire pour les Barea à cette campagne africaine. Au programme de la préparation, quatre matchs amicaux internationaux dont deux en France contre le Luxembourg et le Kenya, prévus pour le début du mois de juin ainsi qu’un camp d’entraînement au Maroc où deux rencontres sont prévues.Le séjour marocain, selon les indiscrétions, serait pris en charge par les Marocains et les Malagasy n’auront ainsi qu’à payer les frais de transport aérien pour rejoindre le Maroc. Dans ce domaine, les billets d’avion incombant à la partie malagasy sont entre autres les vols Paris- Tana et Tana- Le Caire- Tana ou Paris, pour la délégation sportive. En effet, avant de rallier la capitale Egyptienne ou celle du Maroc, un regroupement de 3 ou 4 jours se tiendra à Madagascar. Là où l’équipe nationale recevra la bénédiction de tout un peuple.
A part ces frais de transport aérien, l’achat des équipements sportifs, dignes de ce nom, figure aussi en bonne place sur la rubrique des dépenses. Etant donné qu’il s’agit d’un tournoi international, les échanges de maillot sont un rituel incontournable. A prévoir également, les maillots de réserve à chaque match pour chaque joueur. Ainsi, plusieurs jeux de maillots s’avèrent indispensables. D’autres détails non négligeables complètent la longue liste des dépenses comme les tenues d’apparat, les survêtements, les cache-maillots, les médicaments, les compléments nutritionnels et bien d’autres…
La plus importante à définir concerne les primes des joueurs. Il y a, d’abord, la prime de qualification promise par l’ancienne équipe de la Fédération nationale et que le comité de normalisation n’a pas encore honorée. La prime annoncée à l’époque tourne autour de 10 millions ariary par élément ayant participé à la campagne de qualification. Ensuite, une prime de match doit être fixée durant la phase finale de la CAN et une autre en fonction des étapes franchies.
Voilà le côté cour concernant la formation nationale, le côté jardin a trait aux malagasy restés au pays. Il s’agit de la retransmission en direct de toutes les rencontres des Barea à cette phase finale de la CAN. Un coût qui est loin d’être « bon marché » mais c’est le prix à payer pour une Nation dont la sélection nationale figure parmi les 24 meilleures du Continent.
Jusqu’à maintenant, aucune mobilisation pour remplir la « caisse des Barea » n’a été effectuée, à moins qu’elle se fasse en douce. Evidemment, aucun donateur n’a annoncé le montant qu’il compte verser pour l’équipe nationale malagasy. L’unique personne à avoir déclaré reste pour le moment, le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Ahmad, qui a promis au ministre des Sports malagasy de débloquer, plus tôt que prévu, le quote-part de participation de Madagascar.
Rata