Publié dans Politique

SPAT Toamasina - Le DG victime de dénigrements

Publié le dimanche, 18 août 2019

Le directeur général de la Société d’Exploitation du Port Autonome de Toamasina (SPAT), Christian Eddy Avellin, fait l’objet d’un dénigrement via les réseaux sociaux. Une publication criarde sur ces nouveaux supports de communication a retenu l’attention ce week-end. Celle-ci rend compte d’un certain nombre de graves accusations contre le patron de la SPAT. Abus de position, népotisme, gabegie, favoritisme, délit d’initié, manquement aux règles fondamentales de droit du travail et à l’orthodoxie de la finance publique, détournement… sont en résumé les faits qui lui sont reprochés dans la publication. Les détails fournissent une liste des noms des supposés complices du DG.

 

Le rédacteur du texte qui créera certainement des polémiques entend faire passer un message selon lequel le pouvoir central aurait intérêt à mettre fin au mandat du premier responsable de la SPAT. Certes, le concerné a été à ce poste depuis 2008 au moment où son prédécesseur, Pierrot Botozaza, était nommé ministre des Transports sous le second mandat du président Marc Ravalomanana.

Tentatives irrésistibles

Pierrot Botozaza lui-même choisissait Christian Eddy Avellin pour le remplacer à la tête de la SPAT. C’était toujours lui qui le présentait au personnel de la SPAT à l’occasion d’une fête organisée au Foyer social Canada à Toamasina afin de lever les doutes de certains employés. Originaire du Sud, le DG était un peu mal accueilli à Toamasina, il fallait donc une bonne dose de conviction de la part de son mentor pour le faire admettre dans la ville.

Des arguments aux relents raciaux sont en effet mis en exergue dans la publication qui traite du DG de tous les mots. Les réseaux sociaux sont en tout cas devenus un support par excellence pour dénigrer voire diffamer à outrance qui que ce soit, nonobstant la loi sur la cybercriminalité. La SPAT est quand même une des sociétés d’Etat performantes avec une situation financière enviable qui suscite des émules.

La direction générale de la SPAT devrait répliquer aux informations véhiculées à son encontre dans le courant de la semaine. Et si ces informations véhiculées sur les réseaux sociaux s’avèrent diffamatoires, elle devra saisir les autorités compétentes en matière de cybercriminalité pour sanctionner l’auteur. De notre part, la tentative de contacter les responsables dans l’espoir de leur soutirer quelques précisions utiles n’a pas abouti.

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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