Publié dans Politique

Elections communales - Un député de la Diana n’en fait qu’à sa tête

Publié le mercredi, 04 septembre 2019

Il a rejoint de son propre gré le groupe parlementaire IRD mais refuse de se conformer aux règlements intérieurs de celui-ci. Il, c’est un député indépendant de la Région Diana qui ne semble pas faciliter la tâche aux responsables de l’IRD dans la préparation des prochaines élections communales dans le District d’Antsiranana II. Toujours selon nos sources, le parlementaire dont il est question en dépit de l’accord trouvé entre lui et les autres entités de l’IRD sur le choix des candidats à présenter à ces prochaines élections dans ledit district n’en fait qu’à sa tête. Il s’est ainsi permis de désigner des candidats au nom de sa propre association dans différentes Communes telles que Bobasakoa, Ramena, Andrafiabe, Antsalaka, Ambolobozobe, Mangaoko. Tous les candidats que ce parlementaire a choisis sont des maires en exercice et dont la plupart sont malheureusement trempés dans des affaires de corruption, de détournement de deniers publics, de trafic de bois précieux, de vente illicite de terrains.

Autre point commun des candidats choisis par ce député leur appartenance au parti HVM. Du coup, l’on ne peut s’empêcher de demander à quel jeu joue ce parlementaire ? En tout cas, il paraît évident qu’il n’agit pas seul et que quelque part dans sa démarche politique, il est soutenu par un ou des barons du HVM et ce, dans un but bien précis. Le choix de ces communes n’est pas fortuit. Faut-il rappeler qu’à un moment donné, sous le régime précédent, le terrain militaire de l’Orangea dans la Commune rurale de Ramena a fait l’objet de convoitise de la part du fils de Hery Rajaonarimampianina. Si c’est dans le but de cacher les magouilles et malversations en tout genre, enregistrées dans ces communes durant le régime précédent, est la raison de cette volte-face de ce parlementaire et bien il se goure.
B.Bill

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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