Publié dans Société

Accident de la circulation - Suspension de la licence de transport pour la coopérative B47

Publié le dimanche, 03 octobre 2021

L’accident de la route ayant fait 12 victimes sur l’axe Antananarivo - Fianarantsoa a affecté plus d’un. Plusieurs descentes des autorités compétentes ont été effectuées à Fianarantsoa afin de constater de visu la réalité, que ce soit sur les lieux du drame ou dans les hôpitaux où les victimes sont prises en charge. En parallèle, les activités de la coopérative de transport concernée sont suspendues jusqu’au 7 octobre prochain, et ce, à la demande des autorités.

 

En effet, en fin de semaine dernière, la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) a annoncé la suspension de la licence pour la coopérative B47 reliant la Capitale et Fianarantsoa. En conséquence, tous les véhicules appartenant à cette coopérative ne pourront plus exercer jusqu’à la levée de cette sanction.

Cette mesure devra être appliquée dans l’immédiat et a été déjà transmise à tous les départements concernés, comme l’Agence des transports terrestres (ATT) de la Région de Haute-Matsiatra, la coopérative ainsi que les responsables locaux. La DGSR de rappeler que cette décision a été prise suite à une collision entre un taxi-brousse de cette coopérative et une semi-remorque, survenue le 25 septembre dernier à Anteza, dans le District d’Ambohimahasoa. Ces derniers temps et à plusieurs reprises, les voyageurs se plaignent des comportements choquants des transporteurs au sein de la coopérative B47.

134 autres papiers retirés

Parallèlement à cela, dans le cadre de la lutte contre les attaques au niveau des routes nationales et les accidents de la circulation, la DGSR a effectué une descente inopinée sur la RN7, plus précisément entre Antsirabe et Fianarantsoa. Ainsi, depuis le 27 septembre jusqu’au 1er octobre dernier, 680 véhicules ont subi un contrôle. 52 parmi eux ont présenté des défaillances techniques et mécaniques. Ces véhicules devront passer une contre-visite avant de pouvoir circuler à nouveau. 9 autres ont été mis en fourrière tandis que 134 papiers  sont retirés. Effectivement, la majorité de ces voitures inaptes servent aux transports en commun. Beaucoup d’entre elles avaient le système de frein à main non fonctionnel, des portières abimées, des pare-brises fissurés ou encore un démarreur en panne.

A l’issue de cette descente inopinée, il a été constaté que des véhicules de transport clandestin exercent encore sur les routes nationales. Et curieusement, ils arrivent toujours à franchir les contrôles routiers et les barrages érigés par les Forces de l’ordre.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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