Publié dans Société

Incendie à Tsiadana - L'Espace Dera totalement ravagé

Publié le lundi, 20 novembre 2023

Des centaines de millions d'ariary de dégâts ! C'est ce qu'on peut dire de l'incendie qui a dévasté l'Espace Dera et les bâtiments annexes sis sur la route de l'université à Tsiadana, hier. Pour un motif qui reste encore à vérifier, le sinistre aurait démarré au niveau de l'aile gauche de l'ensemble de l'Espace, un peu vers 12h30. « Je m'apprêtais à quitter les lieux pour rentrer chez moi lorsque les agents de sécurité m'ont informée que ça brûle à l'angle de l'Espace. J'ai alors ouvert la porte et voilà qu'un mur de flammes a failli me submerger », relate S., jeune assistante de l'Espace.

Mais le temps pour les quelques employés présents sur les lieux de donner l'alerte, le feu a déjà fini de dévaster la salle de réception de l'Espace où tous les mobiliers ont été littéralement réduits en cendres. "Tout a été consumé. Quelques verres semblaient apparemment être épargnés. Mais une fois que vous les empoignez, ils se brisent en débris », explique une jeune employée de l'Espace en feu. Et de poursuivre : « Nous n'étions pas de service ce matin (Ndlr, hier). Nous, qui y travaillons comme prestataires, avons travaillé à Tsiazotafo lorsqu'on a alerté sur le sinistre », déplore notre interlocutrice. 

Mais toujours est-il qu'avec une vitesse record, les flammes, favorisées par les structures en bois rendues particulièrement sèches sans parler de l'effet du vent, ont attaqué le bâtiment à étages servant de bureau aux activités dites

« off-Shore » situé en face de l'Espace, donc dans la même enceinte que cette première.    90 personnes travaillent dans ces bureaux dont le bâtiment qui les abrite est également la propriété de l'Espace Dera. Ces services comprennent une école, un service client pour les appels téléphonique mais aussi une salle de saisie ou rédaction. "Les secours ont toutefois réussi à sauver la plupart des matériels du brasier, généralement informatiques, sauf quelques ordinateurs PC.

A l'angle gauche de la salle principale de l'Espace, qui occupe donc le centre, un petit restaurant qui envisage d'ouvrir ses portes, a été aussi dévasté.

La puissance des flammes était telle qu'il a fallu une trentaine de pompiers des casernes d'Andravoahangy et de Tsaralalàna, quatre fourgons-pompes ainsi qu'un camion-citerne de grande capacité d'emport pour pouvoir mâter complètement les flammes, aux environs de 16h hier. D'après le colonel, chef de corps des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna, le feu aurait démarré à la cuisine de l'Espace avant qu'il ne s'étende rapidement sur la salle de réception, puis finalement le grand bâtiment de bureau sis côté nord de l'Espace.

En attendant confirmation, la brigade criminelle a ouvert une enquête pour tenter de vérifier si un court-circuit est vraiment à l'origine de ce sinistre aux conséquences matérielles désastreuses. On a pu également assister à un déploiement des Forces de la Gendarmerie et de la Police sur place, pour y instaurer un périmètre de sécurité.

 

Texte et photos : Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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