Cependant, aucune information n'a fuité pour savoir le sort des deux gardiennes de ce « Doany ». Le seul élément qui a filtré, c'est que Ra-Tonton les aurait dénoncées et cela a fini par déboucher sur l'arrestation, hier matin, des concernées.
En parallèle à cet épisode purement judiciaire, la famille de la victime semblait n'avoir pas été encore informée de ce développement de l'affaire. D'ailleurs, elle a dû accomplir encore les obsèques de Nathalie à Ambatobe, dans la Capitale, où se trouve le tombeau familial, côté paternel. « Finalement, il était quasiment impossible d'effectuer les funérailles à Ambovombe Androy comme prévu. En cause, l'état de composition du corps de la malheureuse, et ce, du fait qu'elle a été décapitée, était tel qu'il était hors de question d'effectuer ce long parcours jusque dans le Sud pour l'enterrement », confie une source auprès de la famille.
Pour revenir sur le cas des deux gardiennes du sanctuaire en cause, il soulève une polémique. Certains de leurs collègues sont montés au créneau pour dénoncer une campagne de dénigrement sinon le blâme de cette « Doany » d'Andranoro. Les premiers ont été joints par les défenseurs de la tradition. Ils expliquaient que faire un sacrifice humain à l'endroit est tout à fait contraire au principe rituel traditionnel, qui signifie bonne chose. Or, ces défenseurs de la « Doany » d'Andranoro semblent ne pas prêter attention à un fait : c'est que Ra-Tonton lui-même a confirmé y avoir sacrifié la pauvre Nathalie. Idem, la Police et les proches de l'adolescente.
Franck R.