Publié dans Société

Ascension de l’Everest - Fin de l’expédition pour la famille originaire de Madagascar

Publié le jeudi, 22 mai 2025

“Un chapitre se referme mais l’aventure continue...”. Zouzar Bouka et ses fils, Raïs et Raj- Alexandre, se sont exprimés ainsi pour annoncer la fin de leur expédition sur l’ascension du mont Everest. Cette famille originaire de Madagascar a dû renoncer à atteindre le sommet, suite aux diverses contraintes environnementales et sanitaires. Le chef de famille et son fils Raïs ont interrompu en premier l’expédition. Le premier évacué depuis le Camp 1 en raison d’une gêne respiratoire liée à un virus et le second contraint de renoncer à seulement 150 mètres du sommet, au tristement célèbre « ressaut Hillary », et évacué d’urgence en raison d’engelures.

Raj-Alexandre, qui était redescendu au camp de base pour envisager une ultime tentative, ne repartira finalement pas. La décision a été prise par le chef d’expédition, après une évaluation complète des conditions de sécurité. La cascade de glace du Khumbu, principal accès à l’Everest, se dégrade rapidement avec la montée des températures. Les risques sont devenus trop élevés, avec les ancrages qui fondent, les effondrements fréquents et inondation. Le chef d’expédition a rappelé que “poursuivre l’ascension dans ces conditions reviendrait à mettre des vies en danger ; ce qu’aucun objectif, aussi noble soit-il, ne saurait justifier”. La montagne impose ses règles puisque les conditions passent de “limites” à “inacceptables”.

Un moment exceptionnel

Même si la famille malagasy a dû s’arrêter là, cette expédition restera comme un moment exceptionnel dans l’histoire. Ce que les Bouka ont accompli, ensemble en famille, restera gravé comme un acte de courage, de persévérance et d’unité. Ils ont affronté l’Everest, côtoyé les sommets du monde, et incarné un rêve porté par toute une nation. « Raj-Alexandre et Raïs ont acquis l’expérience, celle que peu obtiennent dès une première tentative. Une expérience durement gagnée, qui les prépare déjà à la suite », s’adresse leur chef d’expédition. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, elle ne fait que commencer, d’après les alpinistes malagasy. Une première tentative, dans l’univers de l’alpinisme, est rarement synonyme de réussite immédiate. Mais elle forge les bases des conquêtes à venir. Désormais, la famille originaire de Madagascar va prendre quelques jours pour récupérer physiquement et émotionnellement, avant de revenir vers le public pour partager les moments forts vécus dans cette aventure hors du commun. « Ce que nous avons vécu est plus grand que nous. Ce n’est pas la fin d’un rêve, mais le début d’un horizon plus vaste”, avancent-ils, sans oublier de remercier tous ceux qui ont cru, encouragé et vibré.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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