Publié dans Sport

 Journée Paralympique inclusive - Le temps d’un weekend au stade Barea

Publié le lundi, 03 juin 2024

Ils étaient 215 jeunes et moins jeunes en situation de handicap et valides de vivre une véritable journée paralympique sur le terrain annexe du Stade Barea ce samedi dernier. Des jeunes issus de huit associations de la Capitale se sont initiés à différentes disciplines avec des éducateurs totalement impliqués. La journée paralympique a été précédée de 10 jours de formation organisée par l’ambassade de France avec la MPC pour 42 jeunes éducateurs et Comité technique régional de Madagascar Paralympique.

Avec la Journée Paralympique, le ministère des Sports, Madagascar Comitee Paralympic et l’ambassade de France ont fait la démonstration, en un jour et un lieu, au cœur d’Antananarivo, de ce que seront les Jeux Paralympiques, et permettant par la suite aux jeunes de vivre cette fête.

« Comme le thème de la journée « inclusive » indique, nous avons intégré des jeunes en situation de handicap et des jeunes avec des troubles du comportement avec des valides afin de prouver que tout pouvait se faire dans la vie. Suite à une formation qui a vu la participation de 42 jeunes sur la formation animateur, entraineurs et aussi bénévoles au handisport et sport adapté. Plusieurs activités ont été mises en place. Le but de cette journée est d’organiser un mini jeu paralympique à nous, avec nos stagiaires qui ont encadré toutes ces activités », indique  Annie Amacouty, formatrice et conseillère technique du conseil régional du handisport de La Réunion.

Cet événement s’intègre au projet « Handisport et sport adapté » de l’ambassade de France. « On mène ce projet depuis près d’un an avec le MCP et le MJS. L’objectif de cette journée est triple : mettre en lumière le handisport et le sport adapté, sensibiliser les jeunes aux handicaps à travers la pratique sportive et surtout  passer un moment convivial, sportif, ludique et inclusif, en mélangeant des jeunes en situation de handicap et des jeunes non handicapés », explique Lisa Brochet, chargé de sport et des actions civiles auprès de SCAC au sein de l’ambassade de France. Une journée de sport, d’initiation à six différentes  disciplines paralympiques : le cécifoot, le parcours visuel, athlétisme, basket sur fauteuil, pour déficients visuels.

Cet évènement a permis aux jeunes valides de se mettre à la place des handicapés. « Le message fort : leur faire comprendre qu’on peut tout de même faire la même chose dans la vie quotidienne avec les personnes en situation de handicap », explique Gessy Fow-heng, bénévole responsable de l’atelier pour les personnes ayant une déficience visuelle.

Une journée de fête, placée sous le signe de l’ouverture, de la rencontre et de la découverte, celle de fierté, d’énergie, de conviction pour les personnes en situation de handicap.

 

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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