Publié dans Dossier

Association Fitia - Des milliers de taxi-be désinfectés

Publié le mercredi, 22 avril 2020

La lutte contre le Covid-19 se poursuit pour l’association Fitia. Interrompant ses actions sociales lors du confinement ayant duré quatre semaines, ladite association présidée par  la Première dame Mialy Rajoelina reprend actuellement l’opération de nettoyage au niveau des transports en commun opérant à Antananarivo.
Depuis mardi dernier et d’une durée de 15 jours,  l’équipe  de l’association Fitia, en  collaboration avec le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTM) ainsi que les coopératives  respectives et l’Etablissement vert, procède à la désinfection des véhicules et la distribution de gel hydroalcoolique ainsi que des masques pour les transporteurs et ses accompagnants. « Les mesures de prévention contre la propagation du coronavirus demeurent très importantes pour les coopératives. L’association Fitia  appelle ainsi les propriétaires des véhicules de transport en commun de veiller au respect des gestes  barrières sanitaires de par leurs conducteurs et leurs aides », avance Gentiane Andrianisa, directrice des opérations  au sein de l’association Fitia. Et d’ajouter que « Quotidiennement,  après l’arrêt des transports en commun vers 13h pour ceux urbains et à 15 heures pour les suburbains. Après, les véhicules vont être désinfectés auprès de 11 sites dont  la Gare routière Ampasampito, Domaine Alasora, Itaosy cité des assureurs, Ambohimalaza et carrefour Ifarihy.
Particulièrement, durant la première journée de désinfection, 2116 bus ont été désinfectés par du Virocid. Des autocollants les autorisant à circuler ont été apposés sur leur pare-brise.
Outre cette désinfection des transports en commun, ladite association s’est également dépêchée auprès des établissements scolaires pour la distribution de masque à tous les élèves ayant repris le chemin de l’école. Hier matin,  des membres de l’association Fitia sont venus au Lycée Moderne Ampefiloha.
KR.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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