Culture

Dans la lumière dorée de décembre, entre les murs chargés d’œuvres artistiques de l’IFM Analakely et les espaces vibrants de la Cité des Cultures à Antaninarenina, quelque chose de rare s’est produit. Pendant deux jours, les 12 et 13 décembre, la capitale malgache est devenue l’épicentre d’une révolution silencieuse mais puissante : la diffusion du Dictionnaire libre et créatif du féminisme africain, une œuvre collective qui redéfinit les contours de la lutte pour l’égalité à travers le continent.
Entre les larmes et le sourire, la lumière perce. C’est avec cette conviction profonde que Niu Raza, l’une des voix les plus vibrantes de la scène musicale malgache, offre en cadeau de Noël un single aussi intime qu’universel baptisé « God Blessed » qui est sortie fraichement sur les ondes hier. Plus qu’une chanson, une prière mise en mélodie, un cri d’espoir lancé à ceux qui, comme elle, ont traversé l’ombre et cherchent encore la force de croire. « God Blessed » n’est pas un titre anodin. Il est le fruit d’une année marquée par le deuil, les silences lourds…
Il y a des spectacles qui naissent, vivent, et s’effacent. Il en est d’autres qui marquent leur temps au point de devenir des légendes. « Namana sy Mozika » appartient à cette seconde catégorie. Après une première édition qui a laissé le public en redemande, les organisateurs de Kokomo Production ont choisi de clore ce format avec panache, promettant une soirée où l’émotion le disputera à la surprise. Dès 17 heures, le site d’Akanin’ny Tiana, choisi pour son isolement et son atmosphère presque mystique, s’animera pour ne plus s’arrêter avant le premier jour de 2026.
Ce week-end, dans le cadre intime du Makay Lounge Fanja Andriamanantena a dévoilé un trésor : un coffret collector qui scelle huit décennies d’une vie consacrée à la musique. Ce n’est pas seulement un objet, mais une odyssée sonore et visuelle, un voyage intime à travers les silences et les éclats d’une carrière hors norme. À 80 ans, l’artiste ne se contente pas de regarder en arrière ; elle invite le public à redécouvrir, à travers des archives remastérisées et des clichés inédits, la puissance d’une œuvre qui a bercé plusieurs générations. Le coffret, fruit d’un travail acharné de six…
Dans un élan de solidarité et de créativité, les Disciples d’Escoffier de Madagascar ont récemment marqué les esprits en réalisant une œuvre culinaire d’exception, symbole d’unité et de générosité. Sous la direction inspirée du chef Julien Loray, cette initiative hors du commun a culminé avec la confection d’une bûche de Noël longue de 320 mètres, destinée à illuminer le cœur des enfants vulnérables de l’île. Ce projet ambitieux, fruit de trois semaines de préparation intense, a mobilisé une équipe passionnée composée de chefs, d’étudiants et d’apprentis, tous unis par une même volonté : offrir un moment de douceur et de…
Agée de 25 ans, la jeune artiste malagasy Chloé Soafaniry Ramanankasina offre une lecture inédite de la tresse, symbole fort de son identité et de sa culture. Lauréate du Prix Paritana 2025, elle expose actuellement à la Fondation H de Paris (France) une installation immersive intitulée « Renouer les tresses de son identité », une œuvre qui transcende le simple geste capillaire pour devenir un espace de mémoire, de transmission et de résilience. Le projet, fruit d’une résidence de trois mois à la Cité internationale des arts, s’inscrit dans une démarche à la fois personnelle et collective. La tresse, dans…

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 18 décembre 2025
Vendredi 19 décembre Samoëla Ce soir, le Vieux Carré de Behoririka, également connu sous le nom de Piment Café, s’apprête à vibrer au rythme d’un événement musical d’exception. La scène, emblématique du centre-ville d’Antananarivo, accueillera le retour tant attendu de Samoëla, figure incontournable du « Vazo miteny » (chanson à texte). Après une tournée régionale qui a conquis un large public, l’artiste, accompagné de ses musiciens et choristes, promettent une soirée mémorable, où leur énergie communicative et leurs mélodies envoûtantes enflammeront le cœur du public. Sur scène, Samoëla ne se contente pas de chanter. Il devient véritablement le chef d’orchestre…
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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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