Publié dans Economie

Effet coronavirus sur la nature - Les émissions de CO2 en chute libre

Publié le dimanche, 29 mars 2020


Un point positif. Plus de trois milliards de personnes se retrouvent auujourd’hui en confinement, un peu partout dans le monde. Une mesure tout autant bénéfique pour la santé de tous mais plus particulièrement pour la nature en général. Cette pandémie marque en effet une vraie pause pour la nature, et ce, presque dans le monde entier. Avec le confinement, la circulation et les activités humaines ont particulièrement été réduites dans les grandes villes polluées. Effectivement, dans les quatre coins du monde, la situation est la même : les usines sont fermées, les rues devenues presque désertes et les aéroports à l’arrêt. La fumée sortant des échappements des voitures et des motos, sans oublier celle émise par les industries ont drastiquement diminué, entraînant une chute spectaculaire des émissions de CO2. Selon les chiffres publiés par le Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA), les émissions de dioxyde de carbone de la Chine, le plus grand pollueur du monde, ont chuté de 25 %, soit 200 millions de tonnes en moins par rapport à la même période en 2019. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Pour Madagascar, à Antananarivo et Toamasina, parmi les villes les plus polluées du pays, une semaine de confinement a déjà permis une nette amélioration de la qualité de l’air. Les gens souffrant de difficultés respiratoires le ressentent déjà. La réduction des voitures circulant dans la Capitale y contribue grandement. Les quartiers les plus pollués d’antan comme Analakely, Soarano ou encore Ambohijatovo se retrouvent désormais les plus respirables vu l’inexistence des bouchons ou des ordures dans tous les coins de rue.
Solution durable
Toutefois, selon les spécialistes, ce repos ne peut être une réponse au réchauffement climatique, au contraire. A court terme, les effets de la baisse d’activités sont bien évidement une bonne nouvelle pour le climat. Sur le long terme, cela pourrait être un désastre, dans la mesure où une fois la crise passée, toutes les économies feront tout pour se redresser et rattraper le retard pris en début d’année. Une étape indéniable, comme après chaque crise dans l’histoire moderne. De ce fait, quand les activités humaines reviendront à la normale, leurs effets néfastes sur l’environnement pourraient être d’autant plus importants. Il ne faut pas oublier que des pays ont d’ores et déjà prévu des plans de relance pour différents secteurs, notamment pétrolier, minier mais aussi aérien qui, d’après eux, sont les plus touchés. La recherche de solution durable pour préserver notre environnement doit ainsi continuer car le changement climatique pourra être destructeur, autant que cette pandémie. 
 Rova Randria

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Editorial

  • Souvenir douloureux
    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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