Publié dans Economie

Consommation - Les factures de la JIRAMA allégées

Publié le mercredi, 03 juin 2020

Au bénéfice des consommateurs. Les abonnés auprès de la JIRAMA se sont plaints de la facture salée qu’ils ont reçue ces deux derniers mois. Pour remédier à cela et alléger ainsi les lourdes consommations des clients en confinement, notamment dans les Régions d’Analamanga, Atsinanana et désormais dans l’Alaotra Mangoro, la société nationale d’eau et d’électricité a décidé d’élever la limite de la première tranche de consommation à 50 KwH, au lieu de 25 KwH, pour les clients du tarif 14. « Pour nos clients, cela impliquera notamment qu’ils paieront moins. Effectivement, cette nouvelle disposition leur sera particulièrement avantageuse étant donné que les 25 KwH supplémentaires vont être payés au prix de 141 ariary par KwH, et non plus de 764 ariary par KwH, le prix appliqué pour la deuxième tranche de consommation », a expliqué Vonjy Andriamanga, directeur général de la JIRAMA, hier. Ainsi, les factures seront plus ou moins allégées.

 

Pour tous ses clients, la JIRAMA catégorise notamment la consommation par tranches. Le prix diffère ensuite selon la tranche. Par exemple, un client du tarif 14, a consommé en total 60 KwH en un mois. En temps normal, ce dernier devra payer au total 37 905 ariary, soit la première tranche de 25KwH, multipliée par 141 ariary, ce qui équivaut à 3 525 ariary, et la deuxième tranche de 45 KwH coûte 34 380 ariary. Mais avec cette nouvelle disposition, la facture est moins élevée. Avec l’augmentation de la limite de la première tranche à 50 KwH, ce client n’aura plus que 10 KwH à payer pour la deuxième tranche. De ce fait, la facture s’élevera à seulement 14 690 ariary. Le client pourra notamment faire les calculs par lui-même en se basant sur l’index affiché par son compteur.

Dans tous les cas, cette disposition s’inscrit notamment dans les mesures prises pour préserver les consommateurs, plus particulièrement en cette période difficile. Elle concernera ainsi tous les abonnés auprès de la Jirama dont la consommation dépasse les 25 KwH.

Prolongé en juin

Outre cela, avec la prolongation de l’Etat d’urgence sanitaire dans le pays et dans l’application du Plan d’urgence social, la JIRAMA a décidé de prolonger l’ajournement du paiement des factures pour ce mois de juin. Les clients dans les zones confinées, à savoir Analamanga, Atsinanana et Alaotra-Mangoro pourront ainsi reporter le paiement de leurs factures. Et à la reprise, le paiement des factures pourra se faire de manière échelonnée, en principe en cinq fois. En cas de difficulté, il sera toujours possible de négocier avec la JIRAMA pour un paiement jusqu’à dix mensualités. Toutefois, les abonnés pourront également continuer à payer leurs factures, que ce soit auprès des agences ou encore par « mobile banking » et « Paositra money ».

Rova Randria

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff