Publié dans Economie

Budget de l’Etat - Les dépenses en carburant surveillées de près 

Publié le vendredi, 26 juin 2020

Éviter le gaspillage. A l’occasion du dernier Conseil des ministres de mercredi, le Président de la République, Andry Rajoelina, a tenu à rappeler à ses collaborateurs les travaux ainsi que les visions de relance du pays, autant sur le plan économique que social, inscrits dans la Loi de finances rectificative (LFR) de 2020. Tous les ministres devront alors s’activer dans la réalisation de leurs tâches tout au long du second semestre de cette année, plus particulièrement dans le redressement de l’économie du pays. Pour les questions de dépenses reliées au carburant, le Chef d’Etat a ainsi stipulé que « le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures devra réaliser des enquêtes approfondies auprès de chaque ministère et organisme étatique sur leurs dépenses respectives en carburant. Ce suivi permettra surtout de définir les dépenses vraiment nécessaires pour chaque entité en termes de déplacement. »
Du point de vue du Chef d’Etat, en ces temps de crise, toutes les ressources doivent désormais être utilisées à bon escient. Tout gaspillage et dépense inutile ne sont plus envisageables. Le carburant compte en effet parmi les grandes dépenses des départements administratifs actuellement. « Il faudra que les dépenses liées au carburant se conforment au budget déjà établi », a-t-il soutenu dans sa lettre à destination des membres du Gouvernement. La consommation de chaque voiture des ministères sera alors contrôlée au fur et à mesure, pour éviter toute dépense exorbitante et inexpliquée. En tout cas, le ministère en charge de cette tâche n’a pas encore communiqué comment il allait procéder pour ce faire.

D’autre part le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures devra aussi voir de près la question d’achat de sept groupes électrogènes en provenance de la Belgique destinés à produire au minimum près de 1,2MW. Cet achat devra impacter considérablement sur la production énergétique du pays. Les collaborations avec les opérateurs du pays allant dans ce sens devront aussi être multipliées.
Rova Randria

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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