Publié dans Economie

Protocole d’hygiène sanitaire - L’occupation d’une chambre d’hôtel espacée de 24 heures

Publié le mardi, 30 juin 2020

En préparation pour la réouverture des frontières. La Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM) a annoncé, hier, la validation d’un protocole d’hygiène sanitaire pour garantir la sécurité des clients et des travailleurs. En général, la charte prévoit l’application des gestes barrières, les techniques de lavage des mains, le port de masque, les règles d’hygiène, le nettoyage des voitures ainsi que la distanciation sociale. Mais des règles spécifiques sont prévues pour les établissements hôteliers. La chambre sera bloquée pendant 24 heures après une occupation. L’objectif étant d’aérer la salle et prendre le temps de désinfecter la chambre pour tuer les virus.

Une réorganisation s’applique également au niveau de la restauration car celle-ci sera proposée dans les chambres ou à emporter sinon dans une salle respectant les mesures sanitaires. Dorénavant, cette disposition s’applique ainsi à tous les 300 établissements membres de la FHORM dans la Grande île. « Une fois que le groupement a signé ce protocole, il s’engage à appliquer la charte même sans la surveillance de la Police ou l’Etat. C’est le meilleur moyen de garantir la sécurité des clients mais surtout des travailleurs  lorsque le ciel de Madagascar s’ouvrira de nouveau.  En plus, les vrais clients des hôteliers sont majoritairement des étrangers, ces derniers s’attendent également à ce qu’une mesure sanitaire soit respectée pour attenuer les risques de propagation du coronavirus » souligne Sandra Afick, vice-présidente de la confédération du tourisme à Madagascar.

Il faut savoir que le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie prépare également de son côté un protocole d’hygiène pour l’ensemble des acteurs du secteur à savoir les guides, les travailleurs dans les parcs nationaux ainsi que les opérateurs dans le domaine du transport. Des mesures ont également été soulevées pour protéger les animaux endémiques dans les parcs nationaux lors des réunions la semaine dernière. Notons qu’à l’heure actuelle, la date précise de la réouverture des frontières demeure encore inconnue. Quoi qu’il en soit, ce protocole figure parmi les conditions nécessaires pour relancer le tourisme.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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