Publié dans Economie

Institut malagasy de leadership - Le lancement officiel prévu pour le mois prochain

Publié le vendredi, 14 décembre 2018

Après huit mois de préparation et de mise en place, l’Institut de malagasy de leadership (IML) ouvrira officiellement sa première année académique au début de l’année prochaine. Plus précisément, les inscriptions commenceront le 19 janvier, jour de lancement officiel. La première promotion débutera la formation le 5 mars 2019. Ce nouvel établissement aura pour mission majeure d’insuffler les acteurs de haut niveau du secteur privé mais aussi du secteur public à s’approprier d’une culture de leadership axée sur le sens des valeurs incluant la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et orientée vers l’esprit d’innovation et de performance. Selon le directeur pédagogique, « cette culture a été maintes fois observée auprès des grands leaders de ce monde et étudiée par des organisations de recherche telles que Gallupp ou Talent + comme la différence essentielle des dirigeants qui réussissent au 21e siècle auprès de la société ».
L’Institut malagasy de leadership est issu d’un partenariat entre l’Institut d’étude politique (IEP), du Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS Madagascar) et des dirigeants formateurs en leadership d’une entreprise globale présente à Madagascar, à savoir DHL International.
Le partenariat a pour objectif d’offrir une formation de haute qualité alliant approche kinesthésique, mode collaborative et simulations immersives. La formation se déroule sur trois mois, répartis sur 25 % d’approche théorique (trois semaines) et 75 % d’accompagnement de projets en équipe (dix semaines).

La formation théorique est divisée en trois grands thèmes englobant douze modules. L’auditeur consacrera le premier mois à approfondir sa notion de leadership et acquérir les outils pouvant débloquer son potentiel de leader. Le deuxième mois lui permettra d’explorer les aspects majeurs à prendre en compte dans son environnement et de l’intégrer dans une dynamique de performance et d’innovation. Le dernier mois lui donnera l’opportunité de développer son sens du coaching pour débloquer tout le potentiel de ses collaborateurs quelle que soit leur nationalité respective. La formation est sanctionnée par un certificat exécutif « Trium Leadership International ».
 « Bien que visant en priorité les hauts cadres dirigeants recherchant à exceller dans leur sens de leadership, cette formation est aussi ouverte à tous ceux qui aspirent à diriger demain, notamment au niveau international. Avec la digitalisation de l’économie mondiale, l’accélération du rythme des activités économiques et les exigences plus affirmées des consommateurs et des contribuables, Madagascar a besoin de préparer des leaders pour faire face à ces mutations. Ensemble avec CEDS et IEP, nous voulons apporter une formation de haut niveau inspirée d’un programme mondial déployé sur 220 pays et auprès de 10 000 dirigeants de toutes nationalités. Les sortants auront une expertise poussée pour mener au 21e siècle avec succès », a affirmé Mamy Rakotondraibe, président de l’Institut.

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff