Publié dans Economie

IAS Sécurité - La première entreprise spécialisée dans la sécurité incendie

Publié le mardi, 14 mai 2019

Une grande première à Madagascar. Une entreprise privée travaille maintenant dans la sécurité incendie. La présentation de l’IAS Sécurité s’est déroulée vendredi dernier au Pavé, Antaninarenina. « En effet, les Malagasy sous-estiment la réalité de l’incendie. Les statistiques disponibles sur les sinistres montrent que les dommages matériels et humains occasionnés par les incendies sont largement plus importants que ceux provenant du vandalisme et de la délinquance. La nécessité d’intégrer la lutte contre l’incendie dans la politique de sécurité sur l’ensemble de notre société est donc primordiale. Dans les stations d’essence, par exemple, normalement il devrait y avoir un bac de sable.

Pourtant, je n’en ai pas encore vu jusqu’à maintenant », explique Jean Patrick Ratovo, directeur associé de l’IAS Sécurité. L’objectif de cette nouvelle entreprise consiste de ce fait à apporter, auprès des décideurs, une autre vision de la sécurité, une autre « culture » sécuritaire axée sur la prévention. IAS Sécurité a la particularité de mener une démarche de prévention dans la protection des biens contre l’incendie, exactement comme toute entreprise de sécurité qui opère dans le gardiennage et la protection des biens.  Ainsi, la démarche de l’IAS sécurité n’a pas de vocation à supprimer les incertitudes et les aléas de la vie. Par contre, elle contribue néanmoins à mieux protéger les personnes et leurs biens en accentuant l’importance et la nécessité d’intervenir en amont. « Notre entreprise apporte d’abord une solution de facteurs humains dans la résolution des problèmes de sécurité. Les agents de sécurité sont non seulement formés pour faire face aux incendies mais en plus, ils suivent également des formations contre tous les risques possibles », souligne Jenner Razafindrazaka, directeur général. A titre d’information, l’IAS Sécurité possède une filiale en France. Durant une année, l’entreprise a mené une étude sur terrain avant de prendre cette initiative.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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