Publié dans Economie

Cartographie - Disponible en GPS à la fin de cette année

Publié le mercredi, 12 juin 2019

Modernisation. La cartographie mue avec l’arrivée de la nouvelle technologie.  Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la topographie, l’Autorité nationale en matière de cartographie et d’informations géographiques a fait savoir, hier, les touches d’innovation apportées dans la mise à jour des cartes de Madagascar. En effet, la topographie actuelle requiert la précision  qui entre dans le cadre de l’amélioration des infrastructures. A noter que la localisation part d’un point pour maintenir les mêmes coordonnées afin d’éviter les erreurs dans la mise en place d’une infrastructure. Dorénavant, cette institution utilise des appareils sophistiqués. Les informations seront facilement consultables grâce à un GPS différentiel.

« Nous utilisons un GPS bifréquence afin de maintenir les coordonnées et la précison de 7 cm. Cela évite ainsi l’empiètement des plans. Nous avons aussi mis en place un réseau radiogésique. Ce système gardera la même échelle sur tous les points » décrit Rahajanirina Michelle, chef de service au sein de l’Autorité.

Ce changement apporte une amélioration dans le domaine de l’économie notamment le tourisme. « Nous allons recueillir toutes les données issues du ministère du Tourisme. Nous allons ensuite insérer toutes les informations concernant le secteur dans une base de données. Grâce au GPS, les touristes trouveront facilement les sites tout en sachant les routes qui y mènent. Les touristes n’auront plus à amener un grand papier partout où ils vont comme auparavant, il suffit seulement qu’ils regardent sur leur téléphone. Etant donné que la nouvelle plateforme est bien précise, les usagers ne risquent plus de faire des erreurs. Ils arriveront facilement à leur destination »,  continue-t-elle.

A titre d’information, le réseau radiogésique comporte vingt-trois points. Il ne reste plus que deux points à mettre en place dans la région du Sud. D’ailleurs, l’Autorité nationale en matière de cartographie et d’informations géographiques termineront bientôt leurs programmes puisque toutes les cartes seront mises à jour cette année.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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