Publié dans Economie

Malnutrition dans le grand Sud - Des milliers d’enfants vont être sauvés

Publié le vendredi, 14 juin 2019

5 000 enfants affectés par la malnutrition sévère et aiguë sans complication dans le grand Sud bénéficieront très bientôt d’aliments thérapeutiques spécialisés. Pour répondre à l’urgence nutritionnelle, l’ambassade de Japon à travers le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a remis au ministère de la Santé publique 5 000 cartons remplis de « Plumpy’Nut », des aliments thérapeutiques prêts à l’emploi (ATPE). Durant le mois de juin, ces dons vont être répartis à 208 centres de santé et 4 équipes mobiles de nutrition, situés dans  des Centres de récupération et d’éducation nutritionnelle ambulatoire pour la malnutrition  aiguë sévère (CRENAS) des Régions d’Anosy, Androy et Sud-est pour traiter les enfants entre 6 et 59 mois. Les personnels de santé au niveau des huit Districts concernés par cette insécurité alimentaire, à savoir Fort-Dauphin et Amboasary, Ambovombe, Tsihombe, Beloha, Ampanihy, Bekily et Betioky, vont ainsi se préparer.  « Une formation va être donnée aux personnels de santé au niveau des centres de santé de base (CSB II) qui se chargent du traitement des enfants atteints de cette malnutrition sévère et aiguë. Il s’agit d’un partage de connaissance sur l’identification des enfants répondant aux critères de cette forme de malnutrition pour éviter un faux diagnostic », explique Raveloarisoa Blandine, chef de service nutrition auprès du ministère de la Santé publique.


A titre d’information, 18 000 enfants affectés par ce problème de malnutrition ont été sauvés en 2017. L’année suivante, ils ont été 14 000 à avoir bénéficié des appuis de l’UNICEF. « Au premier trimestre 2019, le Système de surveillance nutritionnelle mis en œuvre dans ces Districts par le ministère de la Santé Publique, avec le soutien de l’UNICEF a révélé 24 Communes sur 154 en état d’alerte nutritionnelle et 73 en état d’urgence. Entre le mois de janvier et avril 2019, 11 000 enfants ont été pris en charge », indique Michel Saint-Lor, représentant  de l’UNICEF à Madagascar.  La cérémonie de remise officielle de ces dons offerts par l’ambassade de Japon s’est déroulée hier à l’entrepôt de l’UNICEF, sis à Andraharo. 
K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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