Publié dans Economie

Centrale hydroélectrique de Sahofika - Le kWh diminue de 5 centimes de dollars

Publié le mercredi, 03 juillet 2019

Plus rapide que le train à grande vitesse. Le ministre de l'Eau, de l'Energie et de l'Hydrocarbure, Vonjy Andriamanga a annoncé hier, au Palais d'Iavoloha, l'avancement du projet d'électrification de l'île. Etant donné que le pays accueille en ce moment la deuxième réunion de restitution du Fonds africain pour le développement (FAD), l'événement représente une occasion pour conclure un financement de projet avec la Banque africaine de Développement (BAD). Le secteur énergétique figure ainsi parmi le secteur prioritaire bénéficiaire de ce financement.

 

Le coût de l'énergie à Madagascar figure parmi les plus chers en Afrique. Afin de résoudre ce  problème, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina fera baisser ce coût de 5 centimes de dollars. « Lors de cette réunion, le président de la BAD a souligné qu'il fera diminuer le coût de l'énergie issue de la centrale hydroélectrique Sahofika de 5 centimes de dollars. Cette nouvelle réjouit le cœur car elle permet d'atteindre facilement l'objectif de diviser le coût de l'énergie par deux ou par trois », lance le ministre. A noter que les grands barrages Sahofika et Volobe bénéficient déjà le soutien financier de la BAD.

La réalisation de ce grand projet ne se fera pas attendre.  « La BAD est prête à nous soutenir dans la mise en œuvre de nos projets, surtout dans l'électrification de l'île. Je rencontrerai le vice-président de la BAD ce vendredi afin de discuter en détail sur ce sujet. Nous allons accélérer le plus rapidement possible la concrétisation de la politique générale de l'Etat », poursuit Vonjy Andriamanga. Si l'Etat prévoit d'approvisionner 50 % de la population en électricité d'ici cinq ans, ce délai va certainement se raccourcir grâce au soutien de la BAD. En dehors des deux projets cités ci-dessus, le ministère de tutelle travaille en ce moment dans la mise en place d'une ligne de réseau à haute tension dans la Région de l'Est, reliant Antananarivo et Tamatave. Il projette également la distribution de kits de panneaux solaires dans les zones enclavées.

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

A bout portant

AutoDiff