Publié dans Economie

Foire Internationale de l’Agriculture-Agribusiness-Agroalimentaire - Promouvoir des exploitations agricoles plus durables

Publié le lundi, 15 juillet 2019

Associer le développement de l’agriculture à la conservation de l’environnement. Notre biodiversité est aujourd’hui en grand danger. Effectivement, les mauvaises pratiques agricoles prédominent encore jusqu’à maintenant. Les feux de brousse restent la technique la plus utilisée pour fertiliser le sol. Pourtant, leurs conséquences sont d’autant plus néfastes pour l’environnement que pour le secteur agricole, pour ne citer que les impacts liés au changement climatique. Il est alors plus que nécessaire de réagir afin de sauvegarder ces deux filières.

Conscients de la situation, les organisateurs de la Foire Internationale de l’Agriculture - Agribusiness - Agroalimentaire (FIA) comptent bien promouvoir la mise en place des exploitations agricoles plus durables dans tout le pays pour cette prochaine édition.  « Il est important de rétablir les valeurs cardinales de la biodiversité "en grand danger" de la Grande île. Andramasina est un bel exemple. Quelle que soit la nature du sol, aussi appauvri soit-il, l’on peut reconstituer une forêt, y compris avec des espèces endémiques. Pour cette prochaine édition de la FIA, nous allons systématiquement réveiller nos consciences écologiques », soutient Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation de l’événement.

Nouvelles initiatives

Outre la promotion du développement durable, cet événement mettra en exergue des pistes novatrices telles que l’agritourisme,  le machinisme agricole, les cultures biologiques, la redynamisation de la riziculture où « Madagascar deviendra le grenier alimentaire de l’océan Indien ». « Bien entendu, ces différentes orientations fortes ne sont pas exhaustives mais cet événement ne manquera pas de considérer l’ensemble des priorités du Plan Emergence Madagascar pour que nous puissions produire " in fine" une scénographie efficiente », explique Michel D. Ramiaramanana. Pour y arriver, le secteur privé doit internaliser dans ses paramètres de réflexion et se mettre en capacité d’enclencher le turbo de la croissance au profit des entreprises et par voie de conséquence à celui du plus grand nombre.

Rova Randria

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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