Publié dans Economie

Fonds mondial - La transparence s’impose dans la gestion des subventions

Publié le mercredi, 17 juillet 2019

76, 785 millions de dollars. Tel est le montant de la subvention octroyé par le Fonds mondial pour mettre fin aux épidémies notamment le SIDA, la tuberculose et le paludisme. Mais cette ressource  financière importante exige une bonne gestion pour qu’elle ait un impact direct sur la population. Ainsi, l’Instance de coordination nationale des subventions du Fonds mondial (CCM) a organisé une session de partage sur la lutte contre la corruption et la fraude durant la journée d’hier. La formation s’est déroulée au sein du ministère de l’Economie et du Plan à Anosy.

« Nous avons fait appel à Transparency International pour renforcer les capacités des membres de la CCM. Cette formation permet ainsi d’atteindre une meilleure pratique de gestion et de gouvernance des subventions. Même si le Fonds Mondial a déjà établi des règles strictes concernant les codes éthiques dans toutes ses opérations, nous considérons toujours les risques de corruption durant la mise en œuvre des activités », explique Randriamiandrisoa Edelin, président de la CCM.

En effet, l’absence des résultats conduit les bailleurs de fonds à geler leur financement. « Dans le secteur de la santé, la corruption est une question de vie ou de mort, notamment pour les personnes pauvres touchées par le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme. Faute de moyens financiers,  les patients ont souvent des difficultés pour accéder aux soins de santé. En effet, dans le cas où il y a des pots-de-vin, des détournements de fonds ou du favoritisme, les personnes vulnérables sont poussées à vendre leurs biens pour pouvoir se soigner, ce qui accentue encore leur pauvreté. En plus de cela, l’épidémie s’aggrave si les moyens de traitement acquis à travers ces subventions ne sont pas parvenus aux bénéficiaires prévus. Dans ce cas, l’accès aux services vitaux sera interrompu et les bailleurs de fonds gèleront leur financement », souligne Ketakandriana Rafitoson. A noter que ces subventions s’avèrent non remboursables. En marge de la formation, Transparency International a lancé un guide anti-corruption et anti-fraude concernant uniquement le domaine de la santé.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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