Publié dans Economie

Ressources naturelles - Protection des mangroves pour le développement des zones côtières

Publié le mercredi, 24 juillet 2019

Une étendue de 2 100 km2. Madagascar abrite 2 % des mangroves du monde. Cette ressource naturelle contribue grandement au développement des zones côtières et participe à la conservation de l’écosystème. « Les mangroves offrent une vaste gamme de services de l’écosystème. Elles protègent le littoral contre les hautes vagues et l’érosion. Ces plantes constituent également un lieu d’habitat pour diverses espèces marines d’importance économique et alimentaire, notamment les crevettes, crabes et poissons ainsi que pour les oiseaux endémiques, les geckos et les lémuriens. En moyenne, la valeur des mangroves en termes de production halieutique et forestière s’élève respectivement à 23 613 $ / ha / an et à 38 115 $ / ha / an », avance Nanie Ratsifandrihamanana, directrice du Fonds mondial pour la nature (WWF Madagascar), à l’issue d’une étude cartographique sur l’évolution des mangroves à Madagascar.


Malgré leur rôle très important, les écosystèmes de mangroves sont exposés à des menaces continues, allant de la conversion en rizières à la coupe sélective de bois de chauffe et de bois de construction, en passant par la sédimentation due à la déforestation en amont. « La surface totale des mangroves est passée de 294 387 ha en 2000 à un peu plus de 236 400 ha en 2018 », souligne-t-elle.
Ainsi, depuis 2007, WWF s’est lancé dans la protection de cette ressource naturelle.  « Le WWF s’est associé aux communautés locales pour protéger et restaurer les mangroves dans les Régions de Menabe, Melaky et Diana. Au total, 50 000 hectares de mangroves sont protégés au moyen d’initiatives de gestion communautaire.  Plus de 2 millions d’arbres de mangroves ont été plantés entre 2007 à 2017. Aujourd’hui, seize organisations communautaires issues de ces Régions sont  engagées activement dans la conservation de ces ressources naturelles », évoque le communiqué officiel. A titre d’information, la journée internationale de la conservation des mangroves se tiendra demain.
Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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