Publié dans Economie

Ambohijanaka - FILATEX appuie les paysans à travers le projet « Roso »

Publié le mercredi, 07 août 2019

Secteurs clés pour le développement économique. L’agriculture et l’élevage demeurent les activités qui assurent le quotidien de 80 % de la population malagasy. C’est dans ce cadre que le groupe FILATEX finance le programme de développement agricole « Roso » mené par l’Organisation non gouvernemental (ONG) « Iray Dia ». Le projet sera mis en œuvre durant ce mois d’août. Cela tombe bien car Madagascar se trouve en ce moment au cœur d’une grande campagne rizicole. Tous les travaux sont alors exécutés dans la Commune d’Ambohijanaka dont 12 Fokontany en sont bénéficiaires.
 Plusieurs activités
 Dans son action, l’ONG « Iray Dia »vise essentiellement à améliorer de façon durable la sécurité alimentaire et le revenu des agriculteurs. Ainsi, dans ses activités, l’équipe transfert aux paysans les bonnes pratiques agricoles, notamment le Système rizicole intensif (SRI) et les cultures maraîchères. Mais en même temps, l’ONG appuie les activités d’élevage que ce soit des bovins, vaches laitières, volailles ou la pisciculture. Outre cela, l’organisation offre une formation dans la gestion de l’eau et la fertilité du sol, la facilitation à l’accès aux intrants agricoles et surtout la gestion du budget familial. A noter qu’un technicien accompagne les paysans durant toutes ces activités.


Résultats attendus 
Les paysans auront sûrement du mal à s’adapter aux nouvelles techniques et méthodes. Néanmoins, l’ONG espère que la moitié de la population ciblée utilisera des semences améliorées à l’issue de ce programme. Les innovations agricoles, quant à elles, permettront aux agriculteurs d’augmenter leur rendement de 30 %. Par ailleurs, deux points d’eau clés seront réparés afin de mieux alimenter en eau les rizières et de les fertiliser.  Cette initiative s’inscrit dans l’atteinte des objectifs durables N° 2 qui consistent à éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable.
 Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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