Publié dans Economie

Société HTF Commodity Vohitsara - 55 tonnes de farine mise aux enchères

Publié le mardi, 13 août 2019

La Douane malagasy mettra aux ventes aux enchères, le 27 août prochain, 11 520 sacs de farine, soit plus de 55 tonnes, importés par la Société HTF Commodity Vohitsara au mois de mars dernier. En tout cas, ces produits seront vendus aux enchères sous conditions. En effet, dans son communiqué paru hier dans la presse locale, la Direction générale des douanes a annoncé que « la soumission d'offres sera uniquement réservée aux sociétés ou industries œuvrant dans le secteur de la provenderie ». Cette restriction est surtout prise par mesure de sécurité. Les emballages sont de mauvaise qualité, ce qui fait qu'une partie des marchandises a péri sur place.

Nous avons peur que cela s'étende sur tous les produits. Nous pensons que la date de péremption est imminente. Pour préserver les consommateurs, nous avons préféré l'envoyer à la provenderie et non à la consommabilité », explique une source auprès de la douane, hier, au cours d'une conversation téléphonique. La vente de ces sacs de farine se composera en tout de huit lots, soit six lots de trois conteneurs, un lot de deux conteneurs et un autre de quatre conteneurs. Un conteneur contient ainsi 480 sacs de farine.

Du retard

Pour rappel, les marchandises dont les frais de dédouanement n'ont pas été payés dans le délai imposé sont vendues aux enchères. Un processus nécessaire pour désencombrer les magasins de stockage de la Douane à Toamasina. Le délai de dédouanement ne doit pas dépasser 15 jours après l'arrivée des marchandises à destination. Passé ce délai, les marchandises passent au bureau de la Douane. Ainsi, le propriétaire est soumis à des frais de magasinage en plus du coût de dédouanement avant de pouvoir récupérer son produit. Toutefois, la douane ne procède aux ventes qu'au bout de deux mois. Outre la farine, 5 400 sacs de sucre blanc importés par Lisa Distribution seront également mis en vente lundi prochain.

En tout cas, les propriétaires peuvent encore procéder au dédouanement avant la date de mise en vente aux enchères.

Rova Randria

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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