Publié dans Economie

« Brickaville » - Le chocolat le plus rare du monde

Publié le mardi, 20 août 2019

Chocolat fait à base de cacaoyers sauvages de Brickaville, d’où il tient son nom. Le chocolat « Brickaville » fait partie de la gamme des « chocolats rares » de l’atelier C, en France, fabriqué en collaboration avec la Chocolaterie Robert. Ce chocolat est aujourd’hui qualifié d’être l’un des plus rares chocolats du monde entier. « Effectivement, « Brickaville » est conçu à base d’une variété assez rare de cacaoyer, les criollos. Une variété rare, vu qu’elle représente aujourd’hui moins de 5% de la production mondiale.

Pour les détails, le pur criollo  est un pur cacao fin, réputé pour ses nobles et exceptionnelles qualités aromatiques. Il est donc le plus rare mais aussi le plus cher sur le marché » a présenté Christophe Berthelot-Sampic, maître chocolatier de l’atelier C, la semaine dernière, lors d’une conférence gourmande focalisée sur « l’histoire du cacao à Madagascar », au musée de la photographie, à Andohalo.

Saveurs

En tout cas, d’après ce maître chocolatier, la rareté de la variété de cacao, origine de « Brickaville », n’est pas la seule cause de ce chocolat hors du commun. « L’environnement en est aussi pour beaucoup. Effectivement, les cacaoyers sauvages ne poussent pas seuls. Ils sont notamment entourés de plusieurs  plantes aux saveurs diverses comme la canne à sucre ou encore le café. Ces plantes ont donc inévitablement une influence sur les saveurs de la cabosse, fruit du cacaoyer » , explique le maître chocolatier. Le chocolat « Brickaville » possède ainsi une note aromatique au nez de fleurs séchées avec discrète amertume de caramel brun. Il n’est donc pas étonnant que l’édition 2019 du guide des croqueurs de chocolat en fasse un éloge : « La texture riche en beurre de cacao laisse fuser de belles notes de cacao et café torréfiés, de pâte d'amande et d'agréables fruits rouges subtilement acidulés ». Pour la petite histoire, les cacaoyers de Brickaville figurent parmi les tous premiers cacaoyers plantés à Madagascar en 1887, par un colon français. Des cacaoyers qui ont ensuite été oubliés et revenus à l’état sauvage, avant d’être redécouverts.

« Ce caractère sauvage amène une touche particulière à « Brickaville » » conclut Christophe Berthelot-Sampic. En tout cas, cette tablette est entièrement fabriquée et emballée à la main par la Chocolaterie Robert de Madagascar. En France, elle est vendue à 16 euros, soit près de 64 000 ariary, la tablette de 100g.

Rova Randria

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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