Publié dans Economie

Hausse des  prix des marchandises - Un contrôle des stocks s’impose

Publié le jeudi, 05 septembre 2019

Hausse soudaine des prix des produits de première nécessité (PPN) depuis deux semaines. A n’en parler que le prix d’huile alimentaire, le tarif a doublé du jour au lendemain. Le sujet a d’ailleurs été évoqué durant le Conseil des ministres mercredi dernier à Iavoloha. Ainsi, le Président de la République a souligné qu’ « Il  faut prendre des mesures strictes concernant la hausse des prix  des produits de première nécessité. Un contrôle des importateurs s’impose surtout concernant leurs stocks. Une fois cette tâche effectuée, les contrôleurs  doivent ensuite leur demander une explication concernant la hausse de prix de leurs marchandises ». Il est d’ailleurs interdit  de faire une rétention  de stocks selon la loi  sur la concurrence.

 

Une équipe de la Direction générale  du commerce va alors descendre sur terrain pour vérifier les factures. « Nous allons envoyer des agents pour vérifier les stocks de marchandises. J’invite alors les entreprises  à déclarer leurs stocks et à se préparer au contrôle des factures d’achat et de vente. Nous avons pris cette initiative afin  d’éviter les pénuries mais surtout les spéculations »  avance Rarivojaona Andrianirina Njara, directeur général  du commerce au sein du ministère de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat.

 «  La rétention de stock est condamnée par l’article 59 de la loi n0 2018-020 du 23 aout 2018 sur la concurrence.  Les personnes arrêtées  paient alors une amende de 50 fois de plus de la valeur incriminée. A noter que cette amende sera au minimum d’un montant de 50 millions d’ariary »  explique Barthélémy, directeur général de l’Autorité nationale chargés des mesures correctives commerciales (ANMCC). A titre de rappel, cette hausse de prix est étroitement liée à l’application des droits additionnels sur les produits importés. La mesure de sauvegarde n’étant pas encore appliquée et les importateurs haussent déjà le prix des marchandises sur le marché.

Solange Heriniaina

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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