Publié dans Economie

Journée internationale de la couche d’ozone - L’ozonosphère en voie de rétablissement

Publié le lundi, 16 septembre 2019

Enfin une bonne nouvelle pour notre environnement. Après 32 années de lutte acharnée pour la protection de la couche d’ozone ou ozonosphère, les efforts commencent enfin à prendre forme. Effectivement, hier, durant la Journée internationale de la couche d’ozone, sous le thème « 32 ans et en voie de guérison », la mise en application du Protocole de Montréal relatif aux substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) a porté ses fruits. Les substances polluantes ont bien été réduites. L’ozonosphère est alors en cours de rétablissement, et devrait se reconstituer d’ici le milieu du siècle.

Cette célébration salue ainsi l’action collective réalisée au cours de ces 32 dernières années par les parties à la Convention de Vienne et au Protocole de Montréal aux fins du rétablissement de la couche d’ozone, sans oublier l’engagement mondial de lutter contre les changements climatiques. Pour rappel, la couche d’ozone est une mince couche gazeuse située entre 10 et 40 km au-dessus de la Terre. Elle la protège donc contre les niveaux élevés de rayons ultra-violets (UV) du soleil, nocifs pour l’être humain. En effet, l’ozonosphère absorbe les rayons UV afin que ces derniers  n’atteignent pas la surface de la Terre. De ce fait, si ces mécanismes se détériorent, ce sera un vrai danger pour toute la population de la Terre. Ainsi, l’humanité toute entière sera atteinte entre autres du cancer ou vieillissement de la peau, la cataracte, l’affaiblissement du système immunitaire. De même, on constatera des troubles au niveau de la photosynthèse des plantes causant ainsi la réduction des forêts. C’est pourquoi, la préservation de la couche d’ozone est très importante. Il en va de notre survie.

En continuité

Il faut noter que Madagascar a ratifié ces deux documents. De ce fait, le pays se doit de considérer la préservation de la couche d’ozone dans ses différentes activités. Ainsi, par le biais du ministère de l’Environnement et du Développement durable, le pays s’est engagé à la mise en œuvre du Programme ozone du pays comme la réglementation des importations et de l’utilisation des SAO ou des équipements les contenant, la formation, le recyclage et la certification des techniciens frigoristes. Il ne faut pas oublier que les SAO sont surtout utilisés dans les appareils frigorifiques, les climatiseurs et chambres froides. Un meilleur contrôle permet alors de limiter au maximum l’entrée de ces substances dans le pays.  Effectivement, l’état de la couche d’ozone s’est amélioré mais les actions de conservation doivent toujours continuer.

Rova Randria

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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