Publié dans Economie

Programme « Fihariana » - 120 milliards d’ariary à la disposition de la BOA Madagascar

Publié le vendredi, 18 octobre 2019

La SONAPAR (Société nationale de participation), la BON Madagascar ainsi que le programme « Fihariana » ont procédé, jeudi dernier, à la signature d’une convention d’entente dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, au Palais d’Ambohitsorohitra. Désormais, 120 millions d’ariary sont à la disposition de la BOA Madagascar, banque partenaire du programme depuis son lancement officiel, pour lui permettre de financer les projets de création d’entreprise, plus particulièrement dans le domaine agricole. Cette signature marque alors une étape de plus franchie par le programme « Fihariana » dans sa vocation de promotion de l’entrepreneuriat et de la création d’emplois.

« Les femmes seront particulièrement privilégiées à travers ce financement, et cela à des taux préférentiels selon l’envergure de leur projet. En tout cas, avec cette signature, nous voulons réaffirmer notre volonté d’appuyer le développement de l’entrepreneuriat et donc de l’économie du pays », a soutenu Otchmane Alaoui, directeur général de la BOA Madagascar. En tout cas, le directeur général de la SONAPAR a déjà annoncé le déblocage des fonds  pour permettre à « Fihariana » d’atteindre le plus grand nombre de personnes. Pour le bilan, jusque-là, l’équipe de « Fihariana » a déjà traité plus de 3210 dossiers. « Et vu l’avancement actuel des traitements de dossiers, ces chiffres vont vite évoluer », a promis le secrétaire exécutif du programme. Depuis le lancement, les financements reçus par les entrepreneurs varient alors de 1 200 000 à 180 millions d’ariary,  mais tout dépend du projet.  

Recueillis par Rova Randria

 

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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