Publié dans Economie

Zone de libre-échange continentale africaine - Un marché de 1.210 milliard de consommateurs à saisir

Publié le mercredi, 06 novembre 2019

Une révolution industrielle 4.0 pour l’Afrique. Le continent africain a récemment lancé la zone de libre échange continentale en Afrique (ZLECAF) afin de promouvoir le commerce entre pays africain. Le onzième forum du secteur privé africain qui s’est tenu au Centre de conférence international (Ivato) s’est alors focalisé sur la mobilisation du secteur privé face à cette opportunité qui se présente. « Un marché de 1,210 milliard de consommateurs représente une grande opportunité en termes de production agricole surtout pour le secteur privé et une opportunité en termes de développement industriel et d’infrastructure.

Nous avons les matières premières entre nos mains alors transformons-les. L’Afrique ne doit pas rater l’opportunité de la révolution industrielle 4.0. Pour cette édition, nous avons particulièrement formé environ 80 jeunes qui vont devenir ambassadeur de ce dynamique qui est en train de se développer » annonce professeur Victor Harison, le commissaire aux affaires économiques de l’Union africaine durant son discours.

Malgré cette grande occasion à saisir, les pays de l’Union africaine sont loin d’être unis. Le Premier ministre Ntsay Christian a alors souligné l’importance de l’intégration des leaders de l’Afrique dans cette vision commune de développement. « Il est anormal qu’un pays comme Madagascar qui produit du bon rhum n’arrive pas à en vendre en Afrique. Pourtant, tous les secteurs sont des opportunités en Afrique. Il faut que l’Afrique regarde l’Afrique. Nous avons vraiment besoin de cette Afrique intégrée à travers les leaders de ce continent. Ces derniers vont dans le sens de la réalisation de cette vision commune», souligne-t-il dans son discours.

Ce forum s’adresse à une partie prenante qui joue un rôle d’accélérateur de croissance économique sans leur pays. Les quatre jours de débats seront axés sur le rôle du secteur privé, l’amélioration du climat des affaires qui passent par la mise en place de la bonne gouvernance, de l’Etat de droit, de la lutte contre la corruption, la lutte contre les flux financiers illicites et surtout la transformation productive de l’Afrique.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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