Publié dans Economie

Salon international des transports, de la logistique et de la manutention - Quatre routes maritimes identifiées

Publié le jeudi, 14 novembre 2019

5 000 km de côtes. Madagascar est une île, toutefois, elle n’arrive pas à exploiter à bon escient tous les avantages. Ainsi, pour le développement du transport maritime à Madagascar, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a identifié quatre routes. « La route de la vanille pour relier Antsiranana à Vohémar, la route des baleines à bosse reliant Maroantsetra à Toamasina en passant par Mananara, Soanierana Ivongo, Sainte Marie et Foulpointe, la route des épices reliant Toamasina, Vatomandry, Mahanoro ainsi que Nosy Varika et Mananjary et la dernière, la route des baobabs qui reliera Mahajanga, Soalala, Besalampy, Tambohorano et Maintirano » énumère Joël Randriamandranto, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie ; avant d’ajouter que « la création de ces routes maritimes entraînera par conséquent le développement des infrastructures portuaires pour ne citer qu'Antsiranana et Vohémar, dont les procédures de passation de marché sont en cours pour la recherche de partenariat ».

Le ministère souhaite que ces routes ne se limitent pas seulement aux transports de marchandises mais aussi aux transports de voyageurs. Ainsi, il envisage que des ferries puissent assurer ces voyages en mer, et faciliter le déplacement de région en région. Pour le cas du canal des Pangalanes, la liaison Toamasina-Mananjary sera navigable dès le début de l’année prochaine, et la liaison s’étendant jusqu’à Farafangana au courant de deuxième semestre.

Priorisation

De l’aérien au ferroviaire, en passant par les transports maritimes et fluviaux sans oublier les transports terrestres. Pour cette toute première édition du Salon international des transports, de la logistique et de la manutention, aucun domaine du transport n’a été mis de côté. Et le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie l’a bien démontré tout au long de son discours d’ouverture, hier, à la Zone Forello Expo Tanjombato. Il a, en effet, dressé la liste de ce qui a été fait et de ce qui est à faire, et ce, pour toutes les filières concernées. En tout cas, pour ce salon, les objectifs sont clairs : « regrouper tous les acteurs dans un seul endroit, favoriser les échanges et les discussions tendant vers le développement de la filière mais aussi montrer aux usagers les offres dont le pays dispose et dévoiler les dernières innovations en matière de transports », a précisé le ministre. Cette priorisation se remarquera alors tout au long des différentes conférences présentées.  

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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