Publié dans Economie

Salon des transports, de la logistique et de la manutention - Un succès total des états généraux 

Publié le dimanche, 17 novembre 2019

Une première édifiante. La toute première édition du Salon des transports, de la logistique et de la manutention (SITLM) s’est clôturée hier, à la Zone Forello Expo Tanjombato. Les organisateurs et les participants sont entièrement satisfaits. « Effectivement, avec l’appui du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, nous voulons surtout faire un premier constat du secteur du transport dans le pays. Et les états généraux ont été un succès total sur tous les plans, de l’aérien au maritime, en passant par la ligne ferroviaire et les transports terrestres. Cela nous a même permis de dégager d’ores et déjà des semblants de solutions aux différents problèmes auxquels le secteur fait face actuellement » s’est enthousiasmé Michel D.Ramiaramanana, président du comité d’organisation de l’événement, hier, en dressant son premier bilan. Durant les quatre jours du salon, de nombreux thèmes englobant tous les secteurs ont été abordés durant les différentes conférences ainsi que les débats. Chaque acteur a pu exposer les faits et les problématiques pour permettre aux participants de proposer des solutions. « Nous espérons que ce salon sera suivi de l’opérationnalisation de tout ce qui s’est dit et que ces solutions prendront forme au fil des mois à venir, pour faire évoluer cette filière, pilier de notre économie », rajoute-
t-il.

Génie national
Comme il a été annoncé auparavant, cet événement sera aussi l’occasion de célébrer et de valoriser le général et le  savoir-faire des opérateurs nationaux. « Prenons l’exemple d’Hamac qui a réussi à fabriquer des panneaux de signalisation à partir de matériaux de récupération. Nous avons besoin de ce genre d’initiative intelligente pour développer cette filière stratégique de l’économie du pays », a soutenu Michel D. Ramiaramanana. En plus du génie national, le salon a aussi mobilisé les principaux acteurs de la logistique, un secteur souvent ignoré du grand public pourtant il occupe une place prépondérante dans l’économie avec l’import et l’export des marchandises. Pour cette première édition, les grands absents ont été les compagnies pétrolières. « Toutefois, nous continuerons notre mobilisation et nous espérons qu’au fur et à mesure, elles comprendront qu’elles sont des acteurs majeurs dans le secteur », conclut le président du comité d’organisation. En tout cas, pour les organisateurs, cette édition privilégiant les échanges entre les différents acteurs du même secteur est le début d’une longue série.
Rova Randria

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff