Publié dans Economie

Bureau d’information sur le crédit - Une obtention de prêt pour le plus grand nombre

Publié le mercredi, 27 novembre 2019

Tout le monde sans exception. Le bureau d’information sur le crédit (BIC) va transformer radicalement l’industrie de crédit dans la Grande île. La Banque centrale de Madagascar (BCM) en partenariat avec la Société Financière Internationale (SFI,) a organisé, hier, une conférence internationale au Centre de conférence international, Ivato. Cet évènement avait comme thème  « Infrastructure financière moderne sur le partage des données : une forte valeur ajoutée à l’accès au crédit ». Cette journée était une occasion de présenter le Bureau d’information sur le crédit (BIC) qui sera opérationnel à Madagascar à partir de janvier 2020.

Le gouverneur de la Banque centrale, Henri Rabarijohn, a également sensibilisé les décideurs de l’industrie de crédit et des grands facturiers à adhérer au projet. En effet, la mise en place de ce bureau favorise l’inclusion financière du pays dans la mesure où tout le monde aura la chance d’obtenir un prêt. Le BIC va collecter les informations auprès des facturiers, des sociétés de télécommunication et d’autres entreprises comme la JIRAMA. C’est à partir de ces données qu’il évalue la capacité de remboursement du client de la banque. La personne en question va ainsi gagner une garantie de réputation pouvant remplacer les hypothèques ou autres garanties réelles exigées par les prêteurs.

Efficacité

Depuis la mise en œuvre des réformes en 2016, Madagascar a gagné 43 places en termes de classement mondial, dans le cadre de l’obtention de prêt, d’après le rapport Doing Business. Notre pays est passé de la 167ème place en 2016 à la 124ème place en 2019. « Grâce à ce Bureau d’information sur le crédit, Madagascar va pouvoir obtenir un score beaucoup plus honorable lorsqu’on fera le point d’ici deux ou trois ans. Effectivement, l’accès au crédit dynamise une économie car ceci permet non seulement aux entreprises, mais également aux individus de pouvoir bénéficier d’un financement d’une façon pérenne », justifie Marcelle Ayo, représentante résidente de SFI à Madagascar. « Le BIC a montré ses preuves même dans les pays développés comme les Etats-Unis. Tout individu possède un numéro qui lui permet de demander un crédit. Les banques consultent ensuite les informations par rapport à ce numéro  pour connaître le profil de chaque client et octroyer du crédit lui correspondant. L’objectif consiste surtout à ne pas mettre qui que ce soit au ban de la société », poursuit-elle. Cette conférence a regroupé une centaine de participants, à savoir des secrétaires généraux auprès des ministères, présidents des groupements professionnels ainsi que les représentants des autres pays.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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