Publié dans Economie

CNaPS-DINEC - Une centaine d’éducateurs et parents formés

Publié le mardi, 10 décembre 2019

La protection sociale au centre des discussions. Fénérive-Est a accueilli un atelier de formation y afférente, la semaine dernière. Cette session résulte du partenariat entre la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) et la Direction nationale des écoles catholiques (DINEC). Une occasion pour la centaine de participants, constitués d’éducateurs et de parents d’élèves, de s’informer sur le Code du travail et celui de la protection sociale, y compris les textes régissant les entreprises privées dont les écoles.

La CNaPS et sa mission ou encore les obligations des employeurs et les droits des travailleurs ont également été détaillés durant les 4 jours d’atelier. « Après la formation, les parents et éducateurs pourront appliquer les textes au sein de leurs écoles respectives afin que chaque salarié puisse bénéficier de son droit social », espère Alfred Rabenandrasana, responsable de la formation et coordonnateur de la DINEC. « Les établissements catholiques ont pu profiter de cette formation, laquelle pourra améliorer la relation entre l’employeur et le travailleur, la sécurité sociale des employés ainsi que la prise en charge de l’avenir des éducateurs dans le Diocèse de Fénérive-Est », s’exprime Gisney, parmi les participants.

La formation de ce genre constitue, notons-le, une occasion pour les participants de présenter leurs problèmes vécus au quotidien. « Les établissements scolaires rencontrent deux types de problèmes, à savoir celui financier et un problème social », constate Clément Razafimahatratra, adjoint du Service d’actions sanitaires et sociales auprès de la CNaPS. La plupart des écoles du Diocèse de Fénérive-Est sont loin de la délégation régionale de la CNaPS, que ce soit à Maroantsetra, Vavatenina, Soanierana-Ivongo ou Sainte-Marie. Cet éloignement explique le retard de paiement des cotisations. Pour les écoles qui se trouvent dans la brousse, les parents d’élèves n’arrivent pas à payer le salaire minimum d’embauche vu la pauvreté dans un village lointain.

Recueillis par Patricia R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
Pub droite 1

Editorial

  • Diplomatie
    La grande faucille de la Refondation continue de faucher sans … pitié ! Elle n’a pas fait de détail sur un des domaines clé de l’Etat. La diplomatie, la dernière victime en date, vient de faire les frais d’une relation extérieure tous azimuts. La fauche du Conseil des ministres du mercredi dernier frappe quatre chefs de mission d’Ambassades qui ne sont pas des moindres Dr Louis Robinson en République Populaire de Chine, Johary Rajobson au Maroc, Dr Alain Tehindrazanarivelo auprès de l’ONU, de l’Autriche et de la Suisse et Yvette Sylla auprès de l’UNESCO à Paris. Bien avant, d’autres représentations diplomatiques n’ont été épargnées à l’exemple de Paris, du Japon, de l’île Maurice. Et la faucille ne s’arrêtera pas tant que des « restes » du régime précédent tapissent quelque part. Sans insister sur les limogeages sans fin touchant d’autres départements. La diplomatie, un domaine délicat de la République, doit…

A bout portant

AutoDiff