Publié dans Economie

Recettes douanières - 368 milliards d’ariary en plus à collecter cette année

Publié le lundi, 27 janvier 2020

3 000 milliards d’ariary. Telle est la prévision de la Douane malagasy pour cette année. Par rapport aux recettes douanières collectées en 2019, ce chiffre connait une hausse de 368 milliards d’ariary. Effectivement, l’établissement a rassemblé 2 632 milliards d’ariary l’année dernière. « Les recettes douanières représentent 49 % des ressources de l’Etat. Dans notre établissement, les recettes fluctuent avec le volume de l’importation. En 2019, par exemple, cette volume est restée presque au même niveau que 2018, mais nous avons dégagé 360 milliards d’ariary en plus.

Cette année, nous prévoyons de collecter 3 000 milliards d’ariary. Il est vrai que la somme est beaucoup plus élevée car l’année dernière, nous étions à 2 632 milliards d’ariary de recette douanière. Cependant, on a connu une hausse de 115 milliards d’ariary par rapport à la prévision. On espère qu’il en sera de même cette année », annonce Lainkana Zafivanona, directeur général des Douanes. En dehors des volumes d’importation, cette augmentation est sans doute liée à la hausse des tarifs douaniers. C’est le cas de l’augmentation des droits d’accises. L’Etat perçoit 15 milliards d’ariary sur les cigarettes, 16,11 milliards d’ariary sur les pierres précieuses et semi-précieuses, 10,48 milliards d’ariary sur les télécommunications.

Une amélioration des services est également attendue cette année, notamment dans le délai de dédouanement étant donné que la Douane Malagasy figure parmi les bénéficiaires des matériels informatiques dans le cadre du Programme de réforme de l’Administration (PREA). « Nous sommes ravis d’avoir acquis des matériels informatiques. On va tout de suite les déployer au niveau des liquidateurs. A noter que ces derniers ont signé un contrat de performance en contrepartie de ces équipements. Il faut donc s’attendre à une amélioration des services en matière de dédouanement puisqu’on a déjà mis en place des indicateurs à atteindre. Une cellule de performance évaluera ainsi toutes les activités. Cela permettra aussi de renforcer l’efficacité de la Douane », poursuit le directeur. Encore faut-il changer la mentalité des employés en matière de fraude douanière afin d’atteindre réellement ces objectifs.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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