Publié dans Economie

Développement d’Antananarivo - Une centaine d’opérateurs répondent à l’appel de la Commune

Publié le dimanche, 02 février 2020

Partenariat public-privé. Dès son investiture, Naina Andriantsitohaina, maire de la Commune urbaine d’Antananarivo, a déjà fait un appel à collaboration à tous opérateurs de la Capitale pour redresser ensemble la ville. Une réunion a ainsi été organisée vendredi dernier, à l’Hôtel de ville, Analakely. Ainsi, plus d’une centaine d’acteurs issus du secteur privé ont répondu présents pour voir ensemble avec la Commune tous les projets prioritaires sur lesquels ils pourront collaborer. « Le but étant de changer définitivement Antananarivo dans les trois ou six prochains mois.

Les habitants auront déjà un aperçu de ce que nous pouvons faire quand nous travaillons ensemble vers un même objectif : redorer la ville », a soutenu le maire durant les échanges. Pour l’occasion, une présentation des projets correspondant aux « Veliranon’Iarivo » a été réalisée par l’équipe de la Mairie. Une présentation suivie d’échange d’idées et de discussions. 

Education et environnement 

En somme, les projets prioritaires concernent notamment le domaine de l’éducation. La Mairie compte implanter des cantines scolaires dans les 95 écoles primaires publiques de la ville pour améliorer les conditions d’études de plus de 55 000 élèves. Les questions relatives à la propreté de la ville et au traitement des déchets viennent également en priorité. Pour cela, plus d’une centaine de poubelles seront placées dans chaque fokontany. Un centre de transformation des déchets plastiques et autres sera aussi également en place. La création des espaces verts sera aussi favorisée. « L’idée étant d’aménager des zones pour la plantation de fleurs et d’arbres afin d’avoir des jardins plus organisés et d’embellir ainsi la ville », a soutenu Naina Andriantsitohaina. 

En parallèle avec ces projets et pour avoir plus d’impacts, une radio communale sera installée pour sensibiliser la population sur les bons gestes à adopter. Des hauts-parleurs seront placés dans les grands marchés de la ville pour relayer tout cela. En tout cas, toutes les actions devront réaliser au plus vite afin d’obtenir des résultats palpables dans les plus brefs délais.

Rova Randria 

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff