Publié dans Economie

Consommation - Flambée des prix du gaz domestique

Publié le lundi, 10 février 2020

On ne s’y attendait pas ! Les bouteilles de gaz de la marque Vitogaz ont affiché de nouveaux prix depuis hier, auprès des revendeurs. Désormais, la bouteille de 9 kg s’achète à 65 000 ariary, au lieu de 56 000 ariary. Et le prix de la bouteille de 12,5 kg est maintenant de 90 000 ariary, alors qu’avant c’était autour de 80 000 ariary, et ainsi de suite. Cette hausse surprend tout le monde vu que l’année dernière, avec l’exonération de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur le gaz domestique, instaurée par la Loi de Finances 2020, les consommateurs se sont au contraire attendus à une baisse des prix sur le marché. L’Etat a notamment adopté cette décision pour rendre le gaz domestique plus accessible au grand public, et assurer notre transition énergétique vers des ressources plus vertes.

 

Effectivement, jusqu’à aujourd’hui, les ménages malagasy utilisent pour la majorité du charbon de bois. Un vrai problème notamment pour notre environnement, plus particulièrement pour nos ressources forestières autant que pour notre santé. Ce problème risque de rester au même stade, avec cette hausse de prix du gaz, surtout que la différence de coût entre les deux combustibles permet déjà d’acheter près de la moitié d’un sac de charbon. En grande partie, les consommateurs malagasy raisonnent sur ce qu’ils peuvent dépenser et non sur ce qu’ils peuvent économiser en utilisant tel ou tel produit. De ce fait, les clients de Vitogaz se plaignent déjà au lendemain de cette augmentation des prix. Ils ne comprennent pas vraiment la raison de cette hausse, étant donné la situation actuelle. Il reste à voir si tous les revendeurs de gaz domestique ont déjà suivi cette tendance.

Recueillis par Rova Randria

 

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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