Publié dans Economie

Croissance économique - Madagascar en expansion

Publié le jeudi, 13 février 2020

Tous les cinq ans, la Banque mondiale présente un mémorandum économique de Madagascar. Cette année, l’événement s’est tenu, hier, au siège de l’institution financière à Anosy, en la présence de Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances ainsi que tous les acteurs économiques à Madagascar. Le rapport offre une perspective encourageante étant donné que l’économie malagasy est en expansion. «C’est peut être l’une des périodes les plus longues que la grande île a connu une croissance avec une moyenne de 5%.  

La reprise soutenue de la croissance économique au cours des six dernières années, conjuguée au transfert constitutionnel du pouvoir suite aux élections présidentielles de 2018-2019, offre une base solide pour inverser le déclin économique que Madagascar a connu par le passé, comme en témoigne la baisse tendancielle du Produit intérieur brut (PIB) par habitant et la stagnation du niveau de pauvreté» avance Marie-Chantal Uwanyiligira, représentante de la Banque mondiale à Madagascar.

Quatre axes

Malgré cette vision très positive du futur, la Banque mondiale reconnait que ce taux de croissance de 5% ne pourra pas sortir Madagascar de son cercle de pauvreté. L’institution propose alors l’exploitation de quatre axes prioritaires à savoir la concurrence sur le marché, l’accroissement de la productivité rizicole, le renforcement du capital humain et l’amélioration de la connectivité, l’accès à l’énergie et aux services digitaux. Des points, qui, selon le ministre de l’Economie et des Finances, figurent déjà dans le Plan émergence de Madagascar (PEM). « Il faut savoir tirer des leçons du passé. Nous savons maintenant ce qu’il faut faire. Toutes ces recommandations sont déjà dans le PEM. Tout est déjà écrit. On lancera officiellement le document au plus tard le début du mois de mars », souligne Richard Randriamandrato. Le numéro un du département accentue dans son discours que nous sommes encore dans une croissance de rattrapage en mettant l’accent sur les réformes. L’objectif étant d’atteindre un taux de croissance de 7% en 2023.

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff