Publié dans Economie

Pénurie de PPN - Aucun risque pour Madagascar

Publié le jeudi, 19 mars 2020

Les stocks disponibles sont suffisants. Dans le cadre de mesures de prévention prises contre la propagation du coronavirus à Madagascar, le ministre de l’Economie et des Finances ainsi que le directeur général des douanes ont effectué une descente à Toamasina, avant-hier. Cette descente a notamment été une occasion pour vérifier que les mesures mises en place sont parfaitement respectées. Cette descente a également permis aux autorités de faire le bilan des importations en PPN (Produits de première nécessité). « Face à des risques de manipulations malintentionnées de la situation visant à augmenter les prix des PPN sur le marché, nous réitérons que suivant les statistiques disponibles, Madagascar dispose de suffisamment de stocks. En se référant à  l’historique des importations, les chiffres montrent en effet un net accroissement des stocks. Pour le riz par exemple, pour l’année dernière, les stocks ont respectivement atteint les 24 900 tonnes au mois de janvier et les 32 700 tonnes en février 2019, contre 79 200 tonnes et 43 100 tonnes pour les mêmes mois de cette année. Il en va de même pour le sucre et l’huile alimentaire » a expliqué Zafivanona Ernest Lainkana directeur général des douanes, hier, en marge de sa visite à Toamasina.
Les importations se font généralement en vue d’une vente pour les prochains mois. Donc même dans l’éventualité d’une fermeture complète des frontières, Madagascar ne devrait pas connaître de pénurie. Mais il y a peu de chance que nous parvenions à une telle situation extrême car la pandémie est en mouvement et si certains pays sont confinés, d’autres s’ouvrent peu à peu. « Toutefois, toutes les mesures nécessaires se mettent en place afin d’anticiper et gérer la situation au mieux. Chacun doit apporter sa part de responsabilité et toute sorte d’abus doit-être sévèrement punie. Les différents départements concernés se donnent la main pour un contrôle strict des prix sur le marché pour ne pas pénaliser les consommateurs » notifie Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances.
En tout cas, pour ne pas léser le secteur de l’importation et ne pas décourager les compagnies maritimes à venir à Madagascar, sans oublier tous les impacts socio-économiques, la question de la mise en quarantaine des bateaux pourrait être revue prochainement.
Rova Randria

Fil infos

  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

A bout portant

AutoDiff