Publié dans Editorial

Re-voilà le loser !

Publié le mercredi, 03 juin 2020

Ravalomanana Marc réapparaît. Il se réveille d'un coma après un « traumatisme crânien », suite aux terribles chocs à répétition dus à une série d'échecs depuis 2007. L'ancien Chef de l'Etat ne s'en remet pas. Etant un « oiseau » de mauvais augure, sa réapparition ne présage rien de bon ni d'utile pour le pays. Comme l'ours qui revient tout juste d'un long sommeil ou d'une longue hibernation, Ravalo n'est pas encore en pleine possession de ses capacités physiques et  intellectuelles. Il dit n'importe quoi sinon des bêtises. Plutôt, il peste des délires jusqu'à proférer des menaces à peine voilées. Au moins trois sujets brûlants embrasent l'atmosphère nationale.

 

L'état de nécessité national axé sur l'urgence sanitaire dû au nouveau coronavirus, le Covid-19, qui infecte le pays depuis le 19 mars dernier. Madagasikara est l'un des pays victimes au monde. La  contamination  crée des vagues partout où il débarque. Le pays a su déjouer  le jeu machiavélique du virus jusqu'à mi-mars alors que SARS-COV-2 commença à apparaître en Chine vers le mois de novembre 2019, à Wuhan. En fait, à partir du 19 mars, Covid-19 entra sans frapper à la porte de la Grande île et contamine le territoire national. Et depuis, le mal fait des ravages notamment dans le Grand Port de l'Est, l'épicentre de la pandémie. Le récent bilan montre que le nombre des contaminés n'est plus loin de la barre des 1000 cas. Face au drame que le pays subit, Ravalomanana saisit une insensée « opportunité » de banaliser les efforts entrepris par les dirigeants. Il propose des solutions irréalistes échappant aux moyens dont le pays dispose entre autres procéder à des tests par centaines de milliers et de banaliser la pertinence du Covid-Organics.

La rétrocession systématique et sans condition des îles malagasy (Eparses), un sujet qui focalise au plus haut niveau l'attention des citoyens jaloux de la souveraineté et l'intégrité du territoire national, trahit Ravalo et dévoile le faux patriotisme qu'il entretient en lui. Les prises de positions obscures de l'ancien Président révèlent une attitude de traître, un « collabo », vis-à-vis de l'intérêt majeur de la Nation et confortent la position coloniale de la France. Ravalomanana Marc évite de déclarer ouvertement le « retour » sans autres formes de procès des îles malagasy dans le giron du territoire de la République Malagasy. D'ailleurs, à l'époque où il tenait la manette du pouvoir et lors de ses multiples interventions sur les tribunes internationales, Ravalo effleurait tout juste les cas des îles Eparses. Même  topo quand l'occasion lui fut offerte avec son homologue français.

La construction du Kianja Masoandro, un autre sujet incendiaire qui enflamme les esprits. Ravalomanana ne rate de jeter de l'huile. Peu importe ce que cet ancien locataire d'Iavoloha pense des travaux effectués dans l'enceinte du Rova. Il n'est pas du tout l'homme indiqué pour émettre un quelconque avis. A l'époque de son règne sans partage, Ravalo n'avait rien fait pour restaurer le Palais de la Reine. Incendié en 1995, il n'a pas jugé nécessairede faire quelque chose. Certes, des collectes de dons ont été organisées mais personne n'était pas en mesure d'avoir une idée de la suite.

Et voilà le loser réapparaît. Rien que pour déballer sur la place publique des sottises.

Ndrianaivo

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  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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