Publié dans Editorial

L’Egypte des pharaons

Publié le jeudi, 20 juin 2019

L’Egypte, pays des millénaires, s’apprête à accueillir la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) du 21 juin au 19 juillet 2019. Le pays recevra les hôtes de marque, les élites du ballon rond du Continent noir. Les « pépites » du football africain brilleront sur les pelouses égyptiennes.  A coup sûr, l’Egypte ne manquera pas d’étaler dans tous ses états son talent de pays hôte. Les pharaons se réveillent ! Parmi les pays les plus titrés sinon le mieux couronné de la CAN, avec sept coupes « en poche », le pays des pharaons fera le maximum de lui-même pour garantir la sécurité des participants et offrir la meilleure condition pour la sérénité des jeux. Souvent exposée au risque d’actes de terrorisme, l’Egypte confie la responsabilité des compétitions à des organisateurs professionnels de haut vol qui ne transigeront point sur la mise en condition des dispositifs stricts et pointilleux pour assurer la sécurité des sites d’accueil et les stades où les matches devront se dérouler. Pour leur part, les hauts responsables de la CAF dont le siège se trouve en Egypte même sous la direction du malagasy Ahmad prendront aussi tous les dispositifs nécessaires afin de parvenir à une Finale sans faille du sport-roi.

Pour la première fois de son histoire, Madagascar participera à une phase finale, celle de la CAN 2019. Une grande première que les dirigeants étatiques et ceux de l’équipe nationale ne minimisent pas. Coïncidence ou pas voire un simple concours de circonstance ou non, il a fallu attendre l’arrivée d’un Malagasy à la tête de l’Instance de direction continentale du football pour que les Barea puisse prendre part à ce prestigieux challenge. En tout cas, René Dupuis et ses poulains ne compteront nullement faire de la simple figuration en Egypte. Certes, la bataille sera dure mais avec le soutien moral des 25 millions de concitoyens, notre onze national va certainement se surpasser. De son côté, l’Etat malagasy par le biais de son Chef ne ménage pas les efforts utiles. En effet, le régime IEM par l’intermédiaire du Velirano accorde une place de choix au sport national. Longtemps oublié ou sous-estimé, le sport en général, football en particulier, souffre de la négligence flagrante des dirigeants qui s’étaient succédé au pays. Le club national malagasy n’a jamais pu franchir le cap du Canal de Mozambique. Le Groupe B auquel se trouve Madagasikara offre un goût « mi-figue mi-raisin » à notre Barea. D’une part, sur les quatre pays qui composent le Groupe dont Madagascar, deux sont relativement abordables à notre niveau à savoir Burundi et la Guinée. Tandis que le quatrième, le Nigeria, un mondialiste de la Coupe du Monde 2018 de Russie et qui à son actif a déjà « récolté » trois coupes d’Afrique (1980, 1994 et 2014), ce géant se présente donc comme le « mur » à survoler. De toutes les manières, comme tout guerrier voire tout bélier, Barea est prêt à buter l’adversaire. L’enjeu est de taille ! L’Egypte des Ph araons sera le théâtre de grandes compétitions internationales. Les stars du football africain tels les Mohamed Salah, les Mané vont montrer leur talent. Les équipes « novices » comme Barea et autres ont grand intérêt à justifier leurs tickets.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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