Publié dans Editorial

Dynamique de développement

Publié le vendredi, 03 janvier 2020

Pour une fois, les conditions nécessaires et suffisantes pour remettre sur les rails Madagasikara vers l’émergence sont réunies. Les éléments déclencheurs d’une dynamique n’attendent que le top. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry, le Commandant de bord assisté de son co-pilote le Premier ministre  Ntsay Christian, en pleine cogitation pour la finalisation de la composition de  l’ « équipage » pour le prochain vol décisif, donnera sans plus tarder le coup d’envoi effectif du décollage. Le temps pour le jeune « Commandant » de boucler la « liste » définitive des collaborateurs admis à continuer avec lui, l’aéronef  battant pavillon Madagasikara prendra l’envol. Nous nous sommes résolus à nous limiter sur quatre éléments basiques de nature à propulser la dynamique du développement.

La volonté politique. L’essor d’un pays restera dans le domaine de la chimère si tout le monde en particulier ceux qui sont appelés à diriger n’ont pas la ferme détermination sinon la volonté politique imperturbable de faire aboutir les engagements pris. La conviction et la foi en la réussite s’érigent forcément en principe directeur dans toutes les actions à entreprendre. Lors de son discours de fin d’année et d’accueil du Nouvel An 2020, le Président Rajoelina a pris le peuple malagasy pour témoin de sa volonté politique de mener à terme, dans la réussite, l’Initiative pour l’émergence de Madagasikara. Le Chef de l’Etat y croit fermement et résolument ! L’exemple vient d’en haut, à nous tous de le suivre sans fioritures.

Un programme bien établi et réalisable. Inutile d’avoir une volonté à bloc si on ne sait pas où est-ce qu’on va et quel itinéraire à suivre. La force du régime de Zandry Kely réside dans le fait qu’il dispose d’un Plan ou Programme bien ficelé et structuré, l’IEM, résultant des études et analyses correspondant aux besoins urgents et à long terme du pays. C’est un atout non négligeable !

Le moyen mis en fonction. Il ne faut point tromper le peuple du Bon Dieu ! Il ne faut pas rêver, sans le moyen à disposition, tout n’est que tromperie. La finance, le nerf de la guerre, se présente comme l’arme de premier choix ou l’outil principal. Partir en guerre sans arme est une folie douce ! La loi de finances 2020 fin prête n’attend après les procédures d’usage que son … déblocage. Seulement voilà, la gestion de l’argent public exige selon les consignes du Grand Chef une transparence et rigueur sans faille. Toute tentative de gaspillage et de malversations sont à bannir ! Les fastes causant des dépenses superflues n’ont plus droit de cité. Tout le monde doit se plier devant la loi implacable de l’austérité. En revanche, il est temps de se pencher sur les intérêts du peuple !

L’adhésion populaire. Sans le soutien de l’ensemble de la population, tous les efforts pour sauver le pays se contenteraient aux résultats limités. L’adhésion populaire est une condition indispensable pour que l’œuvre de développement atteigne la profondeur des besoins de chacun. La mobilisation nationale « tagnamaro », du genre « Umuganda » rwandais, s’avère incontournable. Tout le monde doit nécessairement se sentir utile et responsable dedans.

A cela s’ajoute la politique nationale basée sur la décentralisation émergente. Et tout est là, du moins l’essentiel, pour la dynamique de développement.


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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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