Publié dans Politique

Coronavirus - Les numéros verts à utiliser à bon escient

Publié le vendredi, 27 mars 2020

Le secrétaire général du ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique, Ranesa Firiana, a rassuré que les citoyens peuvent appeler sans ménagement les numéros verts 910 et 913 dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Il demande aux citoyens de faire preuve de patience puisque ces numéros verts sont saturés, vu le nombre d’appels reçus quotidiennement.
910 et 913. Ce sont les numéros verts mis par le Gouvernement à la disposition de la population dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Le secrétaire général du ministère des postes, des télécommunications et du développement numérique, Ranesa Firiana, a affirmé que « les citoyens peuvent appeler gratuitement ces numéros pour toutes informations qu’ils jugent utiles ou pour toutes informations qu’ils veulent porter à la connaissance de l’exécutif ». L’on peut appeler ces numéros gratuitement pour demander des conseils sur les bonnes pratiques à adopter pour endiguer la propagation du coronavirus.
Outre ces deux numéros, le secrétaire général a affirmé qu’il y a également un troisième numéro vert, le 914. Les citoyens peuvent appeler gratuitement ce numéro dans le cas où ils connaissent des personnes ayant séjourné à l’étranger et qui ne se soumettent pas aux procédures de confinement. Si ces situations sont vérifiées, l’Exécutif prendra les mesures adéquates, a assuré le secrétaire général. Quoi qu’il en soit, ce dernier a reconnu qu’il est difficile de contacter ces numéros verts. La raison en est que le réseau se trouve saturé et que la plateforme n’arrive presque pas à gérer les appels qui montent, en effet, jusqu’à 160 000 par jour, reconnait le secrétaire général.
La mise à disposition de la population de ces numéros verts aidera celle-ci à rester chez elle durant la période confinement, notamment pour la Région Analamanga et les Districts de Toamasina I et II. L’Exécutif déploie des moyens permettant aux citoyens de ne pas sortir chez eux, de limiter les contacts humains, stoppant ainsi la propagation du virus dans le reste de l’île. Pour ce faire, tous les ministères ont leur rôle à jouer.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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