Publié dans Politique

Explications du MEN sur l’achat de bonbons sucettes - « Les 8,4 milliards d’ariary seront réaffectés à d’autres priorités »

Publié le vendredi, 29 mai 2020

La révélation par la presse d’un crédit destiné à l’achat de produits alimentaires dont des bonbons pour un montant de 8.4 milliards d’ariary a fait polémique ces dernières heures. Première concernée, la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et Professionnel a tenu à apporter des précisions, hier, au cours d’une interview donnée aux gens des médias. En guise de réponse à cette affaire qui a éclaboussé son département ministériel, Iarintsambatra Rijasoa Andriamanana Josoa confirme l’existence d’une rubrique destinée à l’achat de ces friandises pour un montant de 8,4 milliards d’ariary au sein de son ministère. Elle affirme toutefois que cette somme n’a pas encore été décaissée et est donc bel et bien encore dans les caisses de l’Etat.

 

« Lorsqu’il a été décidé de distribuer du Covid-Organics, dont le goût est amer, aux élèves dans tout Madagascar, il y avait eu le projet d’acheter trois sucettes par élève, car le CVO s’ingurgite en  trois doses. (…) Toutefois, après réflexions, nous avons estimé qu’il y avait d’autres priorités dans le pays, raison pour laquelle le projet d’acheter des bonbons a été abandonné. Les 8 milliards d’ariary n’ont ainsi pas été décaissés. », souligne la ministre de l’Education nationale. Ce qui est corroboré par le Directeur de l’Unité de contrôle et d’audit interne du ministère qui, dans une déclaration sur les réaux sociaux, soutient qu’aucune dépense n’a été effectué au sein du MENETP.

Etant donné que la somme est disponible, Mme Iarintsambatra Rijasoa Andriamanana Josoa soutient que celle-ci sera destinée à d’autres dépenses. « Cet argent sera réaffecté à de meilleurs projets, destinés à développer l’éducation nationale, que nous verrons plus tard. En tout cas, l’argent n’a pas été dépensé », soutient la ministre. Continuant sur sa lancée, la première responsable du département de l’Education nationale à Madagascar s’est défendue des critiques à son encontre suite à cette affaire. « Exprimer son opinion sur les réseaux sociaux est libre. Chacun peut dire ce qu’il veut dire, affirmer mais avoir des preuves…. Quand j’ai accepté ce poste, en tant que nouvelle venue et une personne de terrain, je voulais apporter de nouvelles idées. Cela gêne peut être certains. Le changement n’est jamais facile. Les critiques seront toujours là. D’ailleurs, seuls ceux qui travaillent s’exposent à des critiques », a confié la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et Professionnel devant les journalistes.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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