Publié dans Politique

Barrière sanitaire de Vakinankaratra - Les accompagnateurs du député de Betroka refoulés

Publié le lundi, 01 juin 2020

Intransigeantes. Les Forces de l'ordre opérant à la barrière sanitaire de Tsinjony (Analamanga Park), limitrophes de la Région Analamanga, et celle de Vakinankaratra ne badinent pas avec les règlements en vigueur. Le député de Betroka, Nicolas Randrianasolo, l'a constaté à ses dépens samedi dernier, dans l'après-midi.

 

L'Etat d'urgence sanitaire déclaré à Madagascar limite en effet la circulation des personnes en provenance ou à destination de la Région Analamanga. Ceux qui ont une autorisation exceptionnelle délivrée par le Centre de commandement opérationnel (CCO) peuvent sortir et entrer dans la Région Analamanga. Il en est de même pour les corps réquisitionnés et certains membres des entités ou institutions. C'est le cas du député Nicolas Randrianasolo en partance pour Betroka, samedi dernier. Parmi les citoyens « privilégiés » en bénéficiant la liberté de circuler, il s'est pointé devant le barrage sanitaire de Tsinjony et son cas ne devrait pas être sujet de discussion. Seulement, le député était en compagnie de deux accompagnateurs dans sa voiture et une autre avec trois autres passagers font également partie de la « délégation ». A part le chauffeur du député, aucune des personnes l'accompagnant ne possède ni une autorisation ni un quelconque ordre de mission, justifiant leur sortie de la Région d'Analamanga, selon une source auprès du gouvernorat de Vakinankaratra.  Nicolas Randrianasolo sait pertinemment que ses accompagnateurs enfreignent les règles établies et n'auront aucune chance de passer ce barrage.

En dépit des palabres, les gendarmes refusaient de laisser les personnes dépourvues d'autorisation continuer leur route. Ils ont été ainsi priés de faire demi-tour à destination de la Région Analamanga. Seule la voiture avec à son bord le député Nicolas Randrianasolo et son chauffeur a été autorisée de franchir le barrage sanitaire pour rejoindre sa destination finale. Les cinq autres personnes, deux se trouvant auparavant dans le véhicule du député et trois dans la voiture « suiveuse » ont dû ainsi rebrousser chemin…

La Rédaction

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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