Publié dans Politique

Pandémie de coronavirus - Un millier de Malagasy coincés à l’étranger

Publié le mardi, 02 juin 2020


Le ministre des Affaires étrangères Liva Tehindrazanarivelo a présenté son rapport d’exécution de programme aux députés hier au Centre de conférence international d’Ivato. Il a affirmé que près de 1 254 Malagasy se trouvent coincés à l’étranger à cause de la pandémie de coronavirus.
L’intervention du ministre des Affaires étrangères Liva Tehindrazanarivelo, hier face aux députés, s’est axée sur trois points. Le premier est la situation des Malagasy qui sont coincés à l’étranger à cause de la pandémie de coronavirus. Le ministre a affirmé que 1 254 Malagasy se sont présentés auprès des représentations de Madagascar à l’étranger et qui se trouvent dans cette situation peu enviable.
Sur ces 1 254, 703 d’entre eux sont des travailleurs étrangers composés dans sa majorité par des marins. Moins de  200 d’entre eux sont des travailleurs au Koweït. Le ministre a expliqué que ces travailleurs au Koweït se trouvent dans une situation illégale dans ce pays et risquent l’emprisonnement. Mais après négociation, ces travailleurs, dont les papiers sont expirés, sont placés dans des centres d’accueil. Le reste de ces Malagasy bloqués à l’étranger sont des étudiants, des touristes ou des missionnaires de l’administration.
Le ministre a affirmé qu’ils recherchent des moyens pour les rapatrier. Avant que ces compatriotes ne rentrent, ils feront des tests de coronavirus  et une fois arrivée au pays, ils le referont encore avant leur placement en quarantaine.  Le confinement à domicile est exclu du schéma à mettre en place. Des risques  énormes, ainsi il n’est pas question de  laisser à chacun de prendre ses responsabilités » prévient le ministre des Affaires étrangères.
Le second point abordé par le ministre est la situation de la revendication des Nosy Malagasy. Il a affirmé que depuis l’apparition du Covid- 19, il n’y a plus eu de contact avec les autorités françaises. Sauf suite à la publication de la création de la réserve nationale naturelle par la France sur les Iles Glorieuses. Le ministre a rappelé qu’il a convoqué l’ambassadeur de France en poste à Madagascar pour lui demander des explications. Mais il a rassuré que les négociations reprendront une fois la pandémie de coronavirus terminée. Il a affirmé qu’une seconde rencontre entre les deux parties devrait avoir lieu dans l’Hexagone.
Concernant le dernier point abordé, le ministre a fait état du mouvement des aides reçues par Madagascar des pays amis. Il a cité à titre d’exemple l’aide de la Chine, du Japon ou de la Corée. Mais Madagascar n’a pas fait que recevoir des aides car sous l’impulsion du Président de la République Andry Rajoelina, le pays  a offert son aide et des dons en tambavy CVO à des pays voisins et des pays amis. Même Haïti, un pays très éloigné, a demandé à bénéficier de ce remède traditionnel amélioré dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. En tout cas, la découverte de ce remède traditionnel contre le coronavirus a rehaussé le prestige de Madagascar sur la scène internationale a précisé le ministre des Affaires étrangères.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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