Publié dans Politique

Un millier de Malagasy bloqués à l'étranger - L'Etat attend l'opportunité pour les rapatrier

Publié le mardi, 30 juin 2020

Au cours d'une interview, en marge de la signature officielle d'une convention de cinq ans entre l'Etat malagasy, la République de Corée du Sud et le Programme alimentaire mondial, au sein de son département à Anosy, le ministre des Affaires étrangères est revenu sur le retour des Malagasy bloqués à l'étranger depuis la crise du coronavirus. « Le ministère possède la liste des personnes en situation précaire à l'extérieur. Ils ont été à avoir  pris contact avec nos représentations diplomatiques pour être rapatriés », a-t-il déclaré, précisant que ces rapatriements nécessitent une certaine organisation. Raison pour laquelle beaucoup de nos citoyens restent encore à rapatrier, soutient le numéro un de la diplomatie malagasy.

Les rapatriements de nos ressortissants bloqués au Koweït ont été permis grâce à l'aide apportée par le Gouvernement koweitien, dit-il, soulevant l'absence de liaisons aériennes jusqu'ici. Il indique également que le Gouvernement malagasy a profité d'un avion affrété par le Gouvernement mauricien pour récupérer les ressortissants mauriciens bloqués à Madagascar, pour  récupérer les ressortissants malagasy bloqués dans cette ile sœur. Le ministre des Affaires étrangères explique que

« L'Etat malagasy doit profiter des occasions offertes car il est difficile d'envoyer les avions de la compagnie nationale aérienne Air Madagascar récupérer nos concitoyens bloqués à l'extérieur ». Il explique toutefois que « dès que l'opportunité se présentera, l'Etat malagasy la saisira, soit des avions viendront les récupérer, soit il leur sera demandé de rejoindre des villes comme Addis-Abeba en Ethiopie ». L'Etat malagasy n'oublie pas ses ressortissants bloqués à l'extérieur, en Asie ou en Europe, dit-il, soulignant toutefois que jusqu'ici l'opportunité ne s'est présentée. Dès que l'occasion se montrera, l'Etat assure qu'elle se penchera dessus. Sur les 1254 qui se sont inscrits dans la liste au niveau des représentations diplomatiques, environ 300 Malagasy ont été rapatriés jusqu'ici. De nombreux autres Malagasy ont pris contact avec les ambassades et les consulats après le rapatriement des femmes bloquées au Koweït.

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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